Art-Culture-Média
Le rappeur congolais est plus que déterminé à faire accepter les musiques urbaines. A travers son deuxième single intitulé « Ya pamba té », l’artiste fustige les pratiques peu encourageant de certains mécènes qui tirent le hip-hop vers le bas.
Les Dépêches du Bassin du Congo : Le 11 septembre 2020 vous avez procédé à la présentation de votre nouveau clip Ya Pamba Té, en featuring avec Mixton. A l'écoute de cette chanson on découvre un Teddy Benzo dans un autre registre. Qu'est ce qui justifie cette orientation artistique ?
Teddy Benzo : Je tiens d’entrée de jeu à souligner que je me suis toujours considéré comme un artiste à part entière et au regard de cela je ne peux pas me fixer des limites. Je fais du rap certes, mais j’ai aussi l’aptitude de rapper sur des sonorités actuelles telle l’afrobeat…Dans mon album à venir le public pourra ... Lire la suite
Sortie du single « A tous les êtres chers » de Laila & The Groove, un titre en hommage à Albert Embounou et Yves Saint Lazare.
« A tous les êtres chers » est un vibrant hommage sur fond de Rumba rendu par Laila & The Groove et trois membres de K-Musica à deux figures défuntes de la culture congolaise , l’écrivain Albert Embounou et Yves Saint Lazare, leader de l’orchestre K-Musica. « J’avais déjà l’idée de rendre hommage à mon papa, Albert Embounou, après sa disparition tragique en mars dernier. Il s’est trouvé, qu’au mois de juin qui a suivi, Yves Saint Lazare nous quittait à son tour. J’avais fait la connaissance de ce grand musicien lors de l’émission musicale TV « Sous les manguiers » que j’animais il y a quelques années pour TNT AFRICA. J’y avais également reçu mon père d’ailleurs, quelques émissions plus ... Lire la suite
Dans un contexte inédit, Toppé a offert une représentation privée à l’IFC de Pointe-Noire. Un plaisir de l’écouter, un régal de la voir danser et ça fait du bien aux yeux comme aux oreilles.
En raison des mesures sanitaires, la chanteuse Toppé et son groupe ont offert le 26 septembre à un public restreint une représentation privée, mêlée de musique et de danse, à l’Institut Français de Pointe Noire. Pour Sylvie Bayonne, directrice de l’IFC, la pandémie du coronavirus et les mesures qui l’accompagnent n’ont pas qu’un effet négatif sur sa façon d’appréhender les évènements culturels.
« Le contexte actuel nous oblige à nous réinventer et c’est là toute la force créative dont il faut savoir disposer pour que la culture survive aux mesures sanitaires. C’est l’opportunité d’apprendre à réfléchir autrement et faire preuve ... Lire la suite
Pas un seul mot, pas la moindre pensée dans les dernières mesures d’assouplissement pour les artistes du Congo Brazzaville. Faut-il dans l’indifférence laisser mourir le spectacle vivant ?
Si la population congolaise se réjouit à juste titre d’un couvre-feu n’ayant désormais plus cours dans le pays et, à un degré moindre, d’un couvre-feu aujourd’hui assoupli et ramené de 23 heures à 5 heures du matin à Brazzaville et Pointe-Noire, le monde du spectacle vivant reste le grand oublié des mesures gouvernementales. Au cœur de ces nouvelles mesures, les bars et restaurants, chauffeurs de bus et taxi, entre autres, pourront trouver en soirée un nouveau souffle de vie pour traverser la crise sanitaire qui frappe de plein fouet leurs activités et les sports collectifs pourront également de nouveau faire vibrer les stades. Si les discothèques, à leur grande ... Lire la suite

Les commentaires fusent sur YouTube à propos de la vidéo du single postée le 25 septembre, d’un côté il y a ceux qui encouragent la jeune chanteuse et de l’autre ceux qui désapprouvent mais les deux camps sont unanimes sur un point : « la nièce nationale » a choisi de répliquer à ses détracteurs à travers ce morceau.
« Vrai titre ya nzembo oyo Droit de réponse (Le véritable titre de cette chanson est Droit de réponse) », tranche un des plus récents commentaires publié dans la matinée de ce mercredi 30 septembre. C’est la pensée commune de tous les internautes qui ont daigné réagir à l’écoute du chant censé être un cantique. Ce qui n’est pas de l’avis de plusieurs. En effet, sur les 2 279 posts relatifs à Match Esili, qui peut se traduire par « Le débat est clos », nombreux sont ceux dont les auteurs s’offensent à son sujet.
L’on ... Lire la suite
Le prix RFI Talents du rire a ouvert jusqu’au 30 novembre l’appel à candidature en ligne pour sa sixième édition. Le concours concerne tous les humoristes résidant dans les pays d’Afrique, de l’Océan Indien et des Caraïbes.
Sur les pas du prix RFI Découvertes, qui a fait émerger des stars de la musique telles que Tiken Jah Fakoly, Amadou et Mariam, Rokia Traoré et bien d’autres, le festival Abidjan capitale du rire s’est associé depuis 2015 avec la Radio France internationale, pour proposer le prix RFI Talents du rire dans le cadre de ce rendez-vous comique. Ce prix se donne pour mission de dénicher les stars de l’humour de demain et de les accompagner à faire valoir ce talent à l’international. Il a notamment permis à toute une génération d'humoristes africains de se produire sur scène et à l'humour du continent d'être reconnue et respectée.
Pour ... Lire la suite
Couturier, sculpteur et diplômé des Beaux-arts de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), Jérôme a revêtu, à Paris (France) le costume de styliste des migrants, auxquels il veut redonner de la dignité.
Au sein de l'Atelier des artistes en exil, il customise des vêtements et anime des ateliers de couture à la Halte humanitaire à Paris en faveur des migrants. « Le style, l'apparence, c'est important. Je leur dis qu'il ne faut pas montrer que tu es sans papiers, parce que cela va t'isoler. Il faut marcher fièrement, pour ne pas être discriminé », raconte Jérôme Baku à l’Agence France presse.
La démarche de Jérôme permet selon les témoignages de faire oublier les difficultés que rencontrent quotidiennement les migrants sur le plan vestimentaire. « C’est super que ce soit beau et, surtout, qu'on soit là avec lui pour apprendre », ovationne ... Lire la suite
Pour la première fois, la Cité de l'architecture et du patrimoine présente une grande exposition d'art contemporain pour interroger la ville et ses représentations. Le parcours propose une approche de la capitale congolaise, Kinshasa, troisième ville d'Afrique de par sa taille, née du regard d'artistes, dont la pratique est ancrée dans une expérience intime de l'espace urbain.
En co-production avec le Musée international des arts modestes de Sète et du soutien de Dupon Phidap et du partenariat de Congo Na Paris, les organisateurs ont dû prendre des autorisations et précautions d’usage pour le maintien de "Kinshasa chroniques", du 14 octobre 2020 au 11 novembre 2021.
Sur invitation de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture de France, et Marie-Christine Labourdette, présidente de la Cité de l’architecture et du patrimoine, le vernissage aura lieu, 13 ... Lire la suite

Le duo féminin des humoristes congolaises, Pryncesse et Jovitha, est attendu dès ce jeudi 1er octobre en Côte d’Ivoire et procèderont à l’enregistrement de leurs deux nouveaux sketchs le lendemain de leur arrivée au Palais de la culture d’Abidjan.
Toute excitée à la seule idée de remonter sur scène après plusieurs mois de « sevrage », Covid-19 oblige, Pryncesse Watuwila a confié au Courrier de Kinshasa, le mardi 29 septembre, que tous les détails sont réglés. « Nous avons passé notre test hier et c’est négatif pour nous deux », a fait savoir la jumelle de Jovitha Songwa. Pour le reste, affirme-t-elle : « Nous ne savons pas trop ce qui nous attend à l’aéroport et à Abidjan ». Et à cet effet, elle nous a avoué les yeux pétillants de joie : « Nous sommes bien curieuses de voir ce que nous réserve ce premier voyage après la Covid-19 ».
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Signataires d’un communiqué qu’ils ont posté en ligne le 27 septembre, ils donnent de la voix mais aussi promettent de soutenir Le Karmapa qu’ils estiment accusé à tort et condamné injustement à payer une amende en menant des actions sur terrain si ce dernier « n’est pas rétabli dans ses droits ».
Les activistes s’ajoutent aux nombreuses voix qui se sont élevées fustigeant la censure de la chanson Mama Yemo. Tous plaident en faveur du Karmapa, plusieurs également désapprouvent que l’artiste soit aux prises avec la justice suite à une plainte du corps médical de l’hôpital général de référence de Kinshasa, l’ex-Mama Yemo. En outre, quoiqu’il n’ait pas répondu, le 25 septembre, à la convocation au Parquet de la Gombe qui lui avait été signifiée, à cet effet il écope d’ores et déjà d’une amende allant de 600 à 2 000 dollars ... Lire la suite