Art-Culture-Média
La directrice générale du mémorial Pierre-Savorgnan-de Brazza a été félicitée en sa qualité de marraine des assises de haute portée scientifique qui venaient d'être organisées en octobre, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu, le week-end dernier, sous les auspices de l’ambassadeur de la République démocratique du Congo (RDC), Christophe Muzungu.
« Je suis venu, au nom du gouvernement de la République démocratique du Congo, féliciter Mme Bélinda Ayessa pour la réussite du colloque scientifique sur le royaume Kongo et pour la participation du gouvernement de la RDC à ces assises. Ça été un colloque de très haute facture intellectuelle. La RDC avait non seulement la plus grande délégation conduite par le ministre de la Culture, Astrid Madiya, mais aussi participé activement aux débats », a déclaré l’ambassadeur Christophe Muzungu, à ... Lire la suite

Annoncé pour le 25 novembre, veille de la date anniversaire du 26 novembre, l’événement pour lequel le leader du réputé orchestre congolais a lancé une invitation solennelle à tous ses ex-collaborateurs va recevoir les mélomanes de Kinshasa et Brazzaville à partir de midi, sur l’esplanade de la Foire internationale de Kinshasa (Fikin).
Nostalgique des débuts du Quartier Latin qu’il a évoqués avec le bel enthousiasme qu’on lui connaît, Koffi Olomide a fait savoir sur le petit écran que la manifestation serait faste. En effet, face à un des chroniqueurs musicaux qui l’avait en interview, le week-end dernier, le Grand Mopao a, non sans grande fierté, parlé des préparatifs. Ainsi, pour souffler les trente-deux bougies de son orchestre présenté comme « la digne vitrine de la RDC », il s’est d’ores et déjà targué de n’avoir pas lésiné sur les ... Lire la suite
De la Nigériane Stéphanie Okereke Linus, l'œuvre cinématographique sortie en 2015 met en scène la réalité du mariage précoce que subissent plusieurs filles africaines au nom du respect des coutumes ancestrales. Pratique délicate, le mariage précoce regorge de conséquences.
"Dry", c’est l’histoire d’Halima (Zubaida Ibrahim Fagge), une jeune adolescente de 13 ans qui se voit imposer le mariage avec Sani (Tijjani Faraga), un homme assez âgé pouvant être son grand-père. Ne pouvant échapper à la décision de ses parents, Halima devient l’épouse de Sani qui la violente sexuellement et parvient à l’engrosser.
Enceinte très tôt, l’accouchement traditionnel d’Halima par une sage femme peu compétente ne se déroule pas en toute quiétude. Ainsi, la jeune fille perdra son bébé et sera atteinte de fistule vésico-véginale, entraînant une incontinence ... Lire la suite
L'artiste congolais, reconnu pour son timbre hilarant, se donnera en spectacle le 17 novembre à l’Institut français du Congo.
C’est sur le thème « Ce monde est fou… » que Fortuné Bateza espère faire passer un agréable moment au public brazzavillois. « La société dans laquelle nous vivons est de plus en plus folle et exagérée. Les choses vont vite. Tout le monde est pressé, stressé et compressé. Les enfants de plus en plus délaissés et j’en passe. Le but du spectacle est donc d’éduquer et de conscientiser la population dans une atmosphère de rire », a-t-il indiqué.
Né à Brazzaville et père d’une petite fille, Fortuné Bateza a plus d’une corde à son arc. Sanza de Mfoa 2009 du meilleur comédien et Grand prix Afrique Francophone 2013 du meilleur humoriste, pour ne citer que ceux-là, l’artiste s’est plongé également dans le théâtre ... Lire la suite
L’Institut français du Congo (IFC) organise, le 10 novembre à Pointe-Noire, dans la salle de spectacle Tchicaya- U’Tam’Si, un concert inédit dénommé « Chansons Congo », un voyage dans l’univers des deux artistes musiciens disparus.
Engagés par l’IFC, les musiciens du groupe Pointe-Noire All Stars feront revivre à la population les plus belles chansons de Franklin Boukaka et de Jacques Loubélo. Un retour sur le passé et, surtout, un hommage à ces deux grands artistes panafricains.
Poète, compositeur de mélodies faisant désormais partie du patrimoine de la chanson africaine, Franklin Boukaka a chanté l’unité et la fraternité non seulement de son pays le Congo mais également de l’Afrique tout entière. Artiste complet de par la diversité de ses timbres vocaux et de ses compositions, il était un éveil de conscience pour les peuples endormis au ... Lire la suite

Rencontré lors de l’atelier organisé conjointement par le Goethe Institut, l’Académie des Beaux-arts (ABA) et le Centre d’art Waza sur « Les musées en convers(at)ion », les 22 et 23 octobre à l’ABA, le directeur du Musée Royal de l’Afrique centrale (MRAC) à Tervuren a accordé une interview exclusive au Courrier de Kinshasa. Le chercheur belge a alors fait part de son avis sur le débat récemment ouvert par le président Macron sur la possible restitution du patrimoine culturel issu des colonies actuellement en possession en Europe.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Le musée de Tervuren en cours de rénovation depuis cinq ans a fermé ses portes. Etait-ce si important de réaliser cette rénovation ?
Guido Gryseels (G.G.): Nous préparons cette rénovation depuis quinze ans. Il le fallait d’abord parce que l’exposition permanente de notre musée ... Lire la suite
"Le monde est méchant (LMEM)", le single du jeune rappeur, est un mélange rythmique entre le ndombolo, le folklore africain, l’afro beat et le rap. Il sera disponible le 16 novembre sur toutes les plates-formes de téléchargement.
La chanson de Master D. nous plonge dans un univers où il fait beau vivre. En effet, elle véhicule un message d’amour, de respect de la race humaine tout en dénonçant l’hypocrisie et le non-respect des acteurs culturels. Ce titre est en quelque sorte un hommage qui a été rendu à l’incontournable Zao Casimir. « J’ai compris que l’homme ne donne de la valeur à son prochain que quand ce dernier n’est plus sur terre. L’homme est devenu insensible même aux problèmes les plus troublants », a clarifié Master D. Et Casimir Zao de renchérir, dans la séquence qu'il interprète : « Donnez-moi tout oooh ! Donnez-moi mes ... Lire la suite
Quatre ans après, le célèbre tromboniste et arrangeur américain, est de retour dans la ville océane. Un événement « Soul Power » à ne pas manquer au Forum Mbongui, le 14 novembre !
Les amoureux du jazz & funk pardonneront facilement à Matombi Productions, organisateur de l’événement, de ne pas avoir su véritablement renouveler le haut de l’affiche de sa cinquième édition de « Soul Power » en invitant une seconde fois Fred Wesley, tant le tromboniste avait allumé le feu lors d’un concert exceptionnel en une fin de novembre 2014 et en ce même forum.
Le bonhomme, entouré du New JB’S Band, aura sans un peu plus vieilli, un peu grossi peut-être, mais à 75 ans, l’homme distille la même énergie sur scène et son immense talent reste intact. Autant prévenir : ça swingue, ça groove, ça bouge, ça transpire, ça nous « voyage » dans les ... Lire la suite
Si la virtuose de l'art du crayon et de l 'imagination consiste à rendre une vision optique ou virtuelle réelle, être dessinateur chevronné demande par contre plus de subtilité dans le rendu parfait d'un croquis sur une bande dessinée (BD). Car non seulement qu’il faut imaginer le scénario mais inventer les personnages et le dialogue reste de mise, enfin en broder une oeuvre d 'art. Hamed Pryslay Katouwa, dessinateur chevronné de BD, nous fait part de son cheminement vers le neuvième art .
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B): Nos lecteurs peuvent-ils vous connaître ?
Hamed Pryslay Katouwa (H.P.K.): Je suis dessinateur professionnel vivant en Europe, originaire de la République du Congo.
L.D.B.: Depuis quand dessinez-vous?
H.P.K: Je dessine depuis que je suis très jeune et j'ai commencé à m'intéresser très tôt aux BD (Akim, Bleck le roc, Zembla, etc..) et ... Lire la suite
L’écrivain congolais Ramsès Bongolo emboîte le pas à Jules Verne en publiant, aux éditions Alliance Kongo (AK), un roman semblable à un film de science-fiction.
« Qu’est-ce qu’un roman ? Très simplement un récit d’événements fictifs », déclarait François Maurois. Dans cette perspective, l’"Atlantide , le paradis perdu" se présente comme une épopée dont la scène se déroule aux Etats-Unis et dans un monde imaginaire d’extraterrestres.
Comme Jules Verne qui a eu l’intuition d’écrire "De la terre à la lune" dès 1865 avant que Neil Armstrong et Buzz Aldrin ne voyagent sur la lune (21 juillet 1969), Ramsès Bongolo, tout de même, se démarque de la plupart des écrivains de son pays en mariant le merveilleux à la réalité avec un accent futuriste. Ainsi, il est relaté à la quatrième de couverture : « Pour retrouver l’arcane suprême, ... Lire la suite