Art-Culture-Média
Cette plus grande rencontre de la société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape) jamais organisée au Congo, s’est déroulée à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars 2016.
Devenue l’étendard de la République du Congo, la Sape qui ne cesse de réunir les Congolais de tout âge et de tout horizon, a été à nouveau à la une de la célébration de la Journée internationale de la femme au Congo-Brazzaville. Pour cette année, Ahmed Yala, qui a eu l' honneur de raviver ce phénomène de la mode vestimentaire, a réuni une pluralité de sapeurs venus des différentes capitales du monde : Paris, Londres, Abidjan, Kinshasa, Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie.
Les sapeurs congolais se sont réunis pour des moments agréables et originaux grâce à Ahmed Yala, la ... Lire la suite
Avec un genre de mixage musical propre à l’artiste congolais, depuis 2010, Saintrick revient sur le devant de la scène avec un single surprenant en duo avec la star féminine sénégalaise du moment, Adiouza Diallo
A l’entame de « Ngai na Yow », une intro-saxo de l’oncle Féfé David Diambouana ronronne sur un air d’antan en accompagnement de la sublime voix, s’exprimant en lingala, de la Sénégalaise Feat Adiouza Diallo, tandis que le Congolais Saintrick distille ses souvenirs en wolof. Sur un cocktail musical dans la pure tradition de la grande forêt équatoriale et du m'balax, le duo est fantastique. Le premier extrait de l’album à venir, grâce à la qualité de sa musique, de son thème, de sa mélodie, mais aussi par ce qu’elle représente en matière de métissage de cultures et de rapprochement entre les peuples, est en passe de devenir une chanson culte.
L’auteur du célèbre roman « l’Alchimiste » dédicacé en 53 langues le même jour se révèle pour la première fois à travers l’exposition « Le monde de Paulo Coelho ».
Exceptionnellement populaire, le généreux écrivain en littérature et sur les réseaux sociaux se met exclusivement en pièce, du 27 avril au 1er mai 2016 au Salon du livre et de la presse de Genève en Suisse.
Du bureau sur lequel il a écrit L’Alchimiste, aux pochettes de disques qui ont constitué ses premiers succès en art et aux cadeaux reçus de ses innombrables lecteurs dans le monde, l’exposition montre des compositions écrites alors que l’écrivain avait entre dix et quatorze ans.
Créé spécialement pour le salon et avec le concours actif de l’écrivain, l’éventaire rassemble des objets-témoins personnels, livres, carnets de notes ou de photos, disques, dessins ou poèmes de ... Lire la suite
De passage à Pointe-Noire, l’écrivain de la République démocratique du Congo, Fiston Mwanza Mujila, grand prix des Belles-Lettres aux GPAL 2015, a répondu aux questions des Dépêches de Brazzaville sur le fait qu’il était sacré lauréat de la catégorie Belles-Lettres à l’édition 2015 des Grands prix des associations littéraires (GPAL) au Cameroun.
Les Dépêches de Brazzaville : Quel a été votre sentiment en apprenant que vous veniez d’être sacré lauréat de la catégorie Belles-Lettres à l’édition 2015 des Grands Prix des associations littéraires ?
Fiston Mwanza Mujila : Je voudrais utiliser la métaphore de l’eau ou du fleuve. Prenons le cas d’un fleuve, le Congo… Le fleuve s’accouche- pendant la journée ou la nuit, je ne sais pas trop mais ce qui est vrai- dans une grande solitude, un délabrement total… Il traverse, par la suite, tout le ... Lire la suite
Nicole Mballa -Mikolo se lance à l’écriture à travers son premier ouvrage « Les calebasses brisées » publié chez l’harmattan. Ce roman parle des femmes du continent et porte un regard sur trois femmes, Aminata, Bibiche et Emilienne. Une histoire faite de déceptions, d’humiliations subies à cause de certaines traditions rétrogrades.
« Les calebasses brisées », ouvrage de 150 pages, aborde à travers ses trois héroînes différents thèmes, entre autres, la polygamie, les enfants de la rue, la spoliation des veuves, la violence conjugale, la différence entre les femmes et les hommes aisi que la dot . En un mot, il y a dans ce roman un peu de tout ce qui intéresse la société.
« Ce sont des problèmes non pas de nationalité. Ils sont inhérents à toute l’Afrique. À travers " ... Lire la suite
La douzième édition de la biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art) qui se tiendra du 3 mai au 2 juin 2016 au Sénégal regroupera 65 artistes et professionnels des arts visuels de 24 pays d’Afrique et de la diaspora.
Cette nouvelle édition sera célébrée sur le thème: « Art africain contemporain et esthétiques de la translation » et accueillera deux pays invités : le Nigeria et le Qatar. Ces 65 artistes et professionnels des arts visuels qui viendront d’Afrique et du monde ont été sélectionnés par le comité international de sélection, après examen de 327 dossiers de candidature, réceptionnés entre le 28 octobre et le 30 décembre 2015.
Il s’agit de 19 artistes des pays africains à savoir : Sénégal, Burkina Faso, Cameroun, Maroc, Congo, Kenya, Mozambique, Ghana, Egypte, Afrique du Sud, Nigeria, Ethiopie, ... Lire la suite
En vue de porter à la connaissance du public ses activités de cette année, l’Institut français du Congo (IFC) de la ville océane a organisé une conférence de presse le 8 mars. L’activité animée par Jean-Luc Delvert, consul général de France, et Fabienne Bidou, directrice de l’IFC, s’est déroulée à la résidence dudit consul.
Journalistes, opérateurs culturels, artistes, représentants des institutions de l’État, partenaires et autres ont répondu présents à cette conférence destinée à la présentation de la programmation et des orientations 2016 du projet culturel de l’IFC à Pointe-Noire. Ledit projet, qui s’inscrit dans le cadre de la diplomatie culturelle de la France, met l’accent sur la coopération bi- et plurinationale, la diversité culturelle, en référence à la convention Unesco 2005, la liberté d’expression et la défense ... Lire la suite
La présentation de deux spectacles sont au rendez-vous ce mois de mars à ce centre culturel de la ville océane.
Après la pièce de théâtre « Sa majesté le ventre » de Sony Labou Tansi, une adaptation et mise en scène de Mak de Ardie, jouée le 5 mars, les tréteaux du Centre culturel Jean-Baptiste-Tati-Loutard accueillent, le 15 mars, la pièce de théâtre « Saint–Monsieur Baly » de Williams Sassine, l’œuvre romanesque éponyme adaptée et mise en scène par Pierre-Claver Mabiala. La trame : Monsieur Baly, ancien instituteur à la retraite, passionné par son métier de pédagogue, décide de fonder une école dans le but d’alphabétiser les enfants les plus pauvres et ceux qui ne peuvent pas trouver des places à l’école publique afin de les éloigner de la mendicité et l’oisiveté. Avec comme acteurs : Pierre-Claver Mabiala, Nestor Mabiala, Duvalier ... Lire la suite
Le 8 mars dernier, j’ai constaté avec tristesse l’absence de tables rondes dignes pour débattre de vrais problèmes relatifs aux droits de la femme.
On entend un peu partout parler de « l’autonomie de la femme ». Il est nécessaire de savoir que pour de nombreuses femmes africaines contemporaines, autonomie signifie « mon argent, c’est mon argent ». Comprenez bien qu’il ne s’agit plus ici de « responsabilité sociale partagée », mais de « jouissance personnelle ».
Pour s’en rendre compte, il suffit de créer un groupe de discussion sur un réseau social et comprendre le scandale de leur déviance. En effet, pour certaines, il n’est pas question d’assurer « responsabilité » de la gestion domestique. Ces femmes choisissent de ne rien assumer. Tenez : au resto, c’est l’homme qui paie la note ; à la maison, il paye le loyer, l’électricité, l’eau, ... Lire la suite
L’association des musiques urbaines Big up a organisé une conférence- débat sur le thème "l'émergence de la culture urbaine, quel avenir pour une jeunesse?" . Celle-ci est prélude à l’inauguration d'une série d’activités que cette association entend organiser à l’endroit des amoureux des cultures urbaines.
Nées au milieu du XXème siècle, les cultures urbaines ont connu, depuis, une expansion remarquable. Au Congo, plusieurs disciplines se sont développées, notamment au niveau des arts urbains. Toutefois dans une société marquée par des préjugés face à ce genre musical, leur développement réel est étouffé, d’où la nécessité de poser sur le menu d’une table d’idées un débat sur les enjeux qu’elle relève pour l’avenir d’une jeunesse, a souligné Emeraude Kouka.
Au cours des débats il s’agit donc d’élucider ce que sont ... Lire la suite
