Économie
Dans le cadre de la mise en application de la loi de finances, les abonnés des sociétés de distribution des chaînes télévisuelles vont devoir payer une taxe de dix pour cent lors de leur réabonnement, a annoncé le 23 avril, lors d’un point de presse, Benjamin Belle, directeur général de Canal+ Congo.
« Il est institué en République du Congo une taxe sur les abonnements et réabonnements aux chaînes télévisuelles dénommées taxe d’abonnement et réabonnement télévisuelle. Le taux de la taxe est de 10% sur chaque abonnement et réabonnement », peut-on lire dans l’extrait du document sur la loi de finances 2019, commenté, à cet effet, par Benjamin Belle.
Même si le but est de rendre accessibles ses produits et services, Canal +, principal opérateur de la télévision payante au Congo, voudrait ne pas enfreindre la règlementation de la République ... Lire la suite
Les opérations avec l'extérieur sont effectuées uniquement par le canal des établissements de crédit et les ordres de virement liés aux transferts émis dans les deux jours ouvrables suivant le dépôt de la demande par le client.
Le ministère des Finances et du budget a lancé, depuis quelques temps, une campagne de vulgarisation auprès du public de la nouvelle règlementation de change en zone Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Adoptées en décembre 2018, les mesures devraient permettre aux pays membres de renflouer les caisses de la banque centrale en devises.
La baisse brutale des prix du baril du pétrole en 2014 a sensiblement affecté le secteur financier et la réserve de change de la sous-région. Cette fièvre a poussé les grandes sociétés et les multinationales installées en Afrique centrale à transférer d’importantes ... Lire la suite
L'infrastructure portuaire dispose désormais d’une plate-forme unique de contrôle des marchandises à la sortie. Celle-ci vient d’être mise en service par le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou.
La nouvelle mesure ainsi prise vise à mettre fin aux taxes illégales générées par les contrôles illégaux des différentes administrations non habilitées. Ce qui devrait soulager les importateurs et baisser la pression sur les consommateurs et le panier de la ménagère.
Rappelons qu’en vue de réduire les coûts trop élevés et les délais trop longs de passage des marchandises au Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), il avait été mis en place, en octobre 2015, un comité de pilotage et un plan d’action de facilitation et de simplification du passage portuaire. En effet, on ne comptait pas moins d’une demi-douzaine de ... Lire la suite
Le directeur général du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), Séraphin Bhalat, a salué, le 19 avril, le chargement de la première cargaison du minerai de fer congolais, exporté par la société Sapro-Mayoko vers la ville de Rizhao, dans le sud-est de la Chine.
C’est, en effet, par le PAPN que le minerai de fer extrait dans le gisement de Mayoko-Lékoumou, dans le Niari, a transité pour l’Asie. De quoi à réjouir Séraphin Bhalat.
« Ce jour marque donc un tournant décisif dans l’histoire du Port autonome de Pointe-Noire qui renoue avec les exportations de minerais après la perte, en 1991, du trafic du manganèse du Gabon, représentant plus de deux millions de tonnes, faisant ainsi chuter de manière drastique le trafic à l’export du port de Pointe-Noire », a-t-il rappelé.
Selon lui, ce minerai de fer contribuera à booster le trafic au niveau du PAPN en sus de ... Lire la suite

Le vaste ouvrage encore en construction contraint les autorités du pays à réfléchir sur une alternative crédible pour maintenir, voire booster les activités de transport entre le territoire congolais et l’extérieur. Parmi les solutions à envisager, l’achat d’une drague pour mener des travaux de dragage du bief maritime entre Boma et Matadi.
Les armateurs congolais continuent de considérer le bief maritime comme « une zone à hauts risques ». En effet, tel que l’explique un expert, les navires de haute mer en provenance de l’Europe et d’ailleurs, transportant des marchandises à destination de la République démocratique du Congo (RDC), avaient pris l’habitude d’accoster au port de Pointe-Noire depuis 1988. Pour cause : la faible calaison entre le port de Matadi et l’Océan Atlantique obligeait les opérateurs économiques à recourir systématique à ... Lire la suite
Le ministre gabonais des Postes et télécommunications, invité au Salon international des nouvelles technologies et de l’innovation (Osiane) qui vient de se tenir à Brazzaville, a annoncé la tenue, dans les tout prochains jours, à Libreville, d’un comité au cours duquel les deux pays vont procéder aux derniers réglages liés à la phase d’interconnexion de la fibre optique entre eux.
Le ministre Guy Maixent Mamiaka a donné l'information à l’issue d’un entretien qu’il a eu avec son homologue congolais, Léon Juste Ibombo. Les enjeux de la rencontre de Libreville, a-t-il indiqué, sont notamment économiques et sociaux. La fibre optique, a ajouté le ministre gabonais, va favoriser la fluctuation des informations entre les deux pays, ainsi que l’hébergement d’opérateurs de tous types qui vont l’utiliser. C’est une valeur ajoutée entre les deux Etats et ... Lire la suite
L'organisation a tenu, le 19 avril à Brazzaville, une table ronde publique pour débattre de l’amélioration et du développement des ressources humaines en qualité et en quantité, vitales pour les Zones économiques spéciales (ZES).
La Fondation perspectives d'avenir n’est pas en marge du combat que le Congo mène pour son développement. Concernant la préparation et la valorisation du capital humain, comme le prévoit le Plan national de développement (PND) 2018-2022, elle tient à apporter sa pierre à l’édifice.
Les quatre ZES (Ouesso, Oyo-Ollombo, Brazzaville et Pointe-Noire) constituent, pour la structure, un des axes où les défis à relever sont importants. Ce qui explique la tenue du Think tank ‘’Horizons’’ sous forme de table ronde publique rassemblant les spécialistes des questions liées au développement du capital humain.
Les objectifs visés par ... Lire la suite
Quelque vingt-trois mille tonnes de fer extraites par Sapro Mayoko SA, dans le département du Niari, ont été chargées, le 19 avril, au Port autonome de Pointe-Noire, dans le bateau Ivy Ocean de la compagnie Ashley Global Shipping à destination de la Chine.
D’un coût global de cinq cent cinquante millions de dollars américains, environ trois cents milliards francs CFA, ce projet a été financé par un tour de table auquel Sapro est en tête de file. Le minérai de fer exploité a pour acheteurs des Européens. « C’est depuis près de dix ans que nous travaillons sur ce projet. Ici au Port autonome de Pointe-Noire, nous présentons la première production sortie de Mayoko à la grande satisfaction de tout le monde. Nous avons brisé là ce qui paraissait comme un tabou car, désormais, la production du fer de Mayoko est devenue une fierté congolaise », a indiqué le ... Lire la suite
Le syndicat des travailleurs de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) a décidé de lever le mot d’ordre de grève, suite à une promesse de paiement de deux mois de salaires.
Un mouvement de grève ( un sit-in accompagné de concert de casseroles) a paralysé les activités de la Sopéco pendant plus d’une semaine. Les grévistes réclamaient le versement de deux mois de salaires sur douze impayés.
Pour tenter d’apaiser le climat, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo, a dû réunir les deux parties, le 19 avril, à Brazzaville, pour finalement arriver à un accord.
« Les travailleurs et les représentants syndicaux s’engagent à lever la grève dès mercredi 24 avril, et à ne plus lancer un mouvement de grève ou quelque autre mouvement de nature à perturber le climat social au sein de l’entreprise, sans avoir épuisé les voies de ... Lire la suite

L’industrie minière devrait enregistrer des pertes de l’ordre de vingt milliards de dollars américains d’ici à 2025 si rien n’est fait pour régler durablement le problème du déficit énergétique. Mobilisés lors de la dernière conférence énergétique au Lualaba, les acteurs du secteur ont appelé à une solution urgente pour ne pas compromettre la mise en œuvre des projets prometteurs.
Pour l’heure, il n’existe aucune alternative crédible au grave déficit énergétique qui frappe l’industrie minière de l’ex-Katanga. Selon une source officielle jointe depuis le Lualaba, la seule énergie disponible est produite par la Société nationale d’électricité (Snel). Avec la libéralisation de ce secteur, il y a un espoir d’érection des unités de production privées pour améliorer la desserte en électricité. Mais il faut attendre des mois, voire des ... Lire la suite