Économie

La capitale de la République démocratique du Congo est passée à la première place du top dix des villes africaines les plus chères, selon EuroCost International.
Le cabinet spécialisé dans l’étude du coût de l’expatriation vient de publier l’édition 2018 du top dix des villes les plus chères pour les étrangers. Concrètement, l’étude couvre l’ensemble des biens et services consommés et utilisés par les expatriés, à l’exception des soins de santé et des frais de scolarité. Ces deux derniers domaines font l’objet d’autres études spécifiques séparées.
Par rapport à la dernière étude sur les villes africaines les plus chères pour les expatriés, il en ressort que Kinshasa devance désormais Luanda, capitale de l’Angola. À en croire les auteurs de l’étude, la situation de l’économie angolaise ne s’est pas améliorée de manière ... Lire la suite
Environ mille trois cents plants de quatre espèces d’arbres ont été enfouis, le 12 novembre à Brazzaville, dans la principale zone de la forêt artificielle détruite ces derniers temps.
La forêt de la Patte-d’oie est l’un des deux sites de reboisement retenus cette année dans le cadre des opérations de plantation marquant la Journée nationale de l’arbre. L’opération de ce second site a été conduite par la directrice départementale de l’Economie forestière, Huguette Flore Ngokabe.
Les espèces d’Acacias, de Limbas, de Tecks et de Douciers ont été plantées sur une superficie de quelque 1,22 hectare. « La zone A de l’espace est la plus dévastée, notamment derrière l’Ecole nationale d’administration et de magistrature et vers le Palais des congrès. Il y a également des trous à l’intérieur du site. Voilà pourquoi nous avons décidé de ... Lire la suite
La Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville a organisé, le 9 novembre, un échange sur la règlementation des produits pétroliers, au cours duquel ont participé des principaux acteurs du secteur.
Le transport et le stockage de matières dangereuses dont l'essence ou le gasoil sont soumis à une réglementation très stricte. Au Congo, c’est la loi n°6-2001 du 9 octobre 2001 régissant les activités de raffinage, d’importation, d’exportation, de transit, de stockage et de transport puis son décret d’application n°2002-234 portant répression des infractions en la matière qui les réglementent.
À l’origine de l’échange sur le transport des produits pétroliers, la Chambre de commerce qui veut sensibiliser le public aux différends liés aux produits pétroliers ainsi que la règlementation. « C’est dans le cadre de ses ... Lire la suite

Le gouvernement central et les partenaires au développement ont convenu de débloquer rapidement la première tranche d’une enveloppe globale de cinq cents millions de dollars américains en faveur du secteur agricole. Cet argent servira essentiellement à financer des projets bancables sur l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Programme d’appui à la professionnalisation des producteurs agricoles familiaux organisés en RDC va connaître une accélération sur le terrain au cours des prochains mois. En effet, un accord est intervenu entre le gouvernement central et les partenaires au développement de l’agriculture pour le financement de ce secteur à hauteur de cinq cents millions de dollars américains. Ce financement, dont une première tranche de quare-vingts millions sera débloquée incessamment, servira à financer des projets ... Lire la suite
Après leurs collègues du sud de la capitale, des maraîchers, aviculteurs et pêcheurs de la partie nord se sont imprégnés, le 8 novembre, du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) et de son mode de financement à coûts partagés.
Dans une perspective de développement des activités agricoles, le gouvernement et la Banque mondiale ont décidé de cofinancer le Pdac ; le but étant d’accroître la productivité et améliorer la commercialisation des produits agricoles, de promouvoir les sociétés coopératives, de construire des infrastructures dont les pistes rurales, les marchés…
Lancé en juillet dernier, le projet vient d’entamer sa phase de mise en œuvre, avec la campagne de sensibilisation des producteurs à travers l’ensemble du pays. En effet, les activités d’appui direct aux producteurs agricoles et aux ... Lire la suite
La titrisation est l’option choisie par l’exécutif pour tenter d’apurer le passif de l’Etat. Cette opération financière consiste à transformer une créance en titre qui sera proposé aux investisseurs institutionnels qui, à leur tour, vont permettre à ces différentes entreprises d’avoir du numéraire puis laisser les banques porter cette dette à leur place moyennant des intérêts.
Dans un contexte économique marqué par un ralentissement des cours du baril de pétrole et la rareté des ressources financières, le gouvernement congolais envisage, entre autres mécanismes visant à résoudre la question de la dette publique, de procéder à la titrisation des créances dues aux opérateurs économiques locaux.
Un séminaire atelier sur le sujet s’est ouvert, le 8 novembre, à Brazzaville. En lançant ces assises, le directeur de cabinet du ministre des Finances et ... Lire la suite
Exerçant au quartier Ngamakosso, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, entre le fleuve Congo et le viaduc de keba na virage, un groupement d'agriculteurs veut devenir une référence dans ce domaine et rêve de devenir de grands producteurs agricoles.
Le groupement de jeunes dispose actuellement, dans l' étendue où ils exercent, d’une chaîne de production agropastorale comprenant une ferme d’élevage, des champs de maïs, de bananiers et de légumes de toute nature, pour lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. Un métier que les membres de ce groupement jugent noble et qualifient de levier de développement socio-économique. Ils sollicitent, par ailleurs, un appui des pouvoirs publics et d’autres partenaires, pour développer leur activité.
Arrivés dans ce métier par passion, ces agriculteurs, rencontrés dans leurs plantations, ... Lire la suite
L’institution de Bretton Woods souhaite une révision des besoins de financement du pays et de l'accord avec les créanciers extérieurs, à mesure de l'effet de la hausse des prix du baril de pétrole.
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis le 5 novembre à Brazzaville, dans le cadre des négociations avec le gouvernement congolais pouvant déboucher sur la conclusion d’un programme de réformes économiques et financières pour la période 2019-2022. Conduite par Alex Segura-Ubiergo, autrefois le chef de mission du FMI au Gabon, cette délégation espère ainsi accélérer le processus.
Les travaux de cet énième round de négociations ont été lancés, ce 7 novembre, par le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo. Pour les partenaires du FMI, l’actualisation du cadrage budgétaire est un point essentiel qui sera examiné durant ... Lire la suite

La Fédération des entreprises du Congo (FEC) et la société civile demandent la suppression pure et simple de la taxe instaurée en 2014, estimant que le délai de son application est dépassé .
Instaurée en 2012, la redevance logistique terrestre (RTL), applicable originellement sur une période de deux ans, devait permettre à la République démocratique du Congo (RDC) de financer la réhabilitation et la mise en place des nouveaux projets ferroviaires pour le compte exclusif de la seule Société commerciale des transports et de sports (SCTP). En 2018, le gouvernement central l’a élargie à l’ensemble du pays pour promouvoir les activités ferroviaires et portuaires pendant quatre ans.
La FEC vient de remettre sur la table l’épineuse question de la perception de cette taxe, mieux connue à travers son sigle "RLT". C’est l’un des points phares au menu des ... Lire la suite

La détection de l’uranium, à des niveaux dépassant la limite acceptable, dans l’hydroxyde de cobalt produit par Katanga Mining, sa filiale congolaise, est à la base de la décision lourde de conséquences qui a été prise.
Katanga Mining, filiale congolaise du groupe de négoce de matières premières suisse Glencore, est bien obligée de surseoir temporairement ses activités liées à l’exportation et à la vente du cobalt de sa mine de Kamoto, en République démocratique du Congo. Et pour cause ? De l’uranium à des niveaux trop élevés pour l’exportation a été détecté dans l’hydroxyde de cobalt produit dans ce projet minier. La limite acceptable autorisée pour l’exportation du produit à travers les principaux ports africains ayant été dépassée, Katanga Mining a été contrainte d’observer un moment de répit pour rechercher la faille.
C’est ... Lire la suite