Sport
Si le Soudan ne rentre pas fanny des épreuves d’athlétisme de ces 11es Jeux africains, c’est grâce à Ali Mohamed, deuxième du concours du saut en hauteur avec un saut à 2m22. Il est devancé par le Botswanais Kabelo Kgosiemang (2m25), tandis que le Sud-Africain Chris Moleya prend la 3e place avec un saut à 2m22 (lors de sa deuxième tentative, alors que le Soudanais les a franchis sec).
Avec 1m95, le Congolais Daniel Nguembou est 12e et avant-dernier. Loin des 2m45 du Cubain Javier Sotomayor, détenteur du record du monde depuis 1993. En Afrique, c’est le Sud-Africain qui trône avec 2m38 franchis à Lisbonne en 2010. Le record des Jeux reste le pré-carré, depuis Johannesburg 1999, du Nigérian Idiataa avec 2m27.
Les Nigérians Tosin Oke et Olumide Olamigoke ont ravi les deux premières places du concours de triple saut : le premier avec une marque de 17 m et le second avec une performance de 16m98.
Avec un saut à 16m55, le Malien Mamadou Cherif Dia prend place sur la troisième marche et établi le record du Mali. S’il ne termine qu’à la 8e place, le Congolais Andrew Issanga bat le record du Congo en 15m91. Son compatriote Aude Damba Diamana se classe 11e avec 15m29.
Les espoirs des RD-Congolais placés dans le taekwondo pour glaner des médailles aux Jeux africains n’ont finalement pas été vains.
Les athlètes RD-congolais qui ont traversé le fleuve Congo en direction de Brazzaville pour prendre part à ce rendez-vous sportif continental ne rentrent pas bredouilles à Kinshasa. Au total, quatre médailles remportés, dont une en argent et trois en bronze. Certes, ils visaient des médailles d’or, mais ils sont aussi tombés sur des adversaires coriaces, appliqués et plus concentrés. Rosa Keleku ramène une médaille d’argent chez les dames de moins de 49 kg, après une âpre opposition avec une Égyptienne en finale.
Sa coéquipière en équipe nationale -les Léopards-, GradieKamwanya a obtenu, le 18 septembre, au gymnase de Talangaï une médaille de bronze chez les moins de 32 kg, défaite en demi-finale par l’Ivoirienne Ruth ... Lire la suite
Sèchement battus par l’Egypte en demi-finale (15-35), les Diables rouges ont su relever la tête ce samedi matin, au Palais des sports de Kintélé, en battant le Nigeria 32-29. Ils décrochent ainsi la médaille de bronze et sauvent, en partie, le maigre bilan du Congo dans les sports collectifs (l’argent chez les volleyeurs et donc le bronze en handball masculin).
Le premier saut aura été le bon pour Samson Idiata : le Nigérian franchit les 7m83 et arrache la médaille d’or devant les Sénégalais Ndiss Kaba Badji (7m74) et Mamadou Gueye (7m69). Avec un saut à 7m07, le Congolais Armand Bimiakounou est 7e et avant dernier.
Ce concours du saut en longueur n’aura pas atteint les sommets, Idiata restant loin du record des Jeux de son compatriote Paul Ermodi (8m23 à Nairobi en 1987). Et encore plus loin du record d’Afrique (Godfrey Mokoena, 8m50 en 2009) et du record du 
monde de l’Américain Mike Powell avec 8m95 à Tokyo en 1991.
Si les Ethiopiennes ont tenu la dragée haute aux Kenyanes sur le 3000 mètres steeple féminin, c’est bien le Kenya qui sort vainqueur de son duel en plaçant Clement Kemboi Kimutai et Hillary Kemboi Cheserek sur les deux premières places du podium. Le premier a terminé la course en 8 minutes 20 secondes et 31 centièmes, tandis que son compatriote a couru en 8.22.96 (meilleure performance personnelle de l’année).
L’Ethiopien Amare Hailemariyam se classe troisième en 8.24.19 (meilleur chrono de l’année). Une course à vive allure, mais pas assez pour menacer le record des Jeux du Kenyan Ezekiel Kemboi (8.12.27 à Abuja en 2003). Et encore moins pour titiller les records d’Afrique (le Kenyan Kipruto à Monaco en 2011) et du monde (détenu par le Kenya naturalisé qatari Saif Saaeed Shaheen, avec 7.53.63).
La prestation de haute facture des tennismen de la RDC, couronnée des deux médailles d'or et un en argent aux onzièmes Jeux africains de Brazzaville, a suscité admiration et réactions.
Président de la Fédération congolaise de lawn-tennis (Fécodelat), Émile Ngoy Kasongo, a assisté à la performance exceptionnelle réalisée par l’équipe du tennis de la RD-Congo aux onzièmes Jeux fricains de Brazzaville. Et il a salué la prestation de Denis Indondo, médaillé d’or en simple messieurs et par équipe avec Christian Saidi et médaillé d’argent en double messieurs avec Sarma Nkulufa.
« Avec cette victoire d’Indondo aux Jeux africains, c’est la naissance d’un grand champion sur l’échiquier du tennis africain. Et nous pensons que ce moment restera longtemps gravé parce que c’est notre première page d’or de l’histoire du tennis en RDC. Ces médailles ... Lire la suite
Le Sud-Africain Antonio Alkana a fait tomber le record de l’Algérien Hadj Lazib (13 secondes 48 à Maputo) sur le 110 mètres haies. Battant également son propre record, le sprinteur de 25 ans s’est imposé en 13 secondes 32, devançant facilement l’Algérien Lyes Mokdell (13.49) et le Nigérian Tyrone Akins (13.54).
Cinquième et sixième, les Kenyans Koskei et Mbevi Mutunga établissent leur meilleure performance de l’année (14.30 et 14.31), tandis que le Congolais Michel Itoua se classe septième en 14.90.
Rappelons que le record d’Afrique est détenu par le Sud-Africain Lehann Fourie (13.24 à Bruxelles en 2012) et que le record du monde reste la propriété de l’Américain Aries Merritt, en 12.80 (également à Bruxelles en 2012).
Confisqué par l’Ougandais Moses Kipsiro en 2007 et 2011, le 5000 mètres revient dans la besace de l’Ethiopie. Gateneh Molla prend en effet l’or en 13.21.88 (meilleur chrono de l’année pour lui), suivi de son compatriote Leulsi Gebresilase (13.22.72). Le Kenyan Thomas Longosiwa (13.22.72) signe le retour du Kenya sur le podium du 5000, huit ans après l’argent de Josphat Kiprono Menjo.
Si l’Ougandais Kipsiro conserve aisément son record des Jeux, établi en 13.12.51 à Alger, c’est l’Ethiopien Kenenisa Bekele, sacré aux Jeux d’Abuja en 2003, qui conserve jalousement les records du monde et d’Afrique : 12.37.35 à Hengelo en mai 2004. Intouchable.
Notons l'absence, au départ, des Congolais Rony Ampion et Steve Guelor Vedzé, pourtant qualifiés.
Le Tennis RD-congolais a singulièrement été à l’honneur aux onzièmes Jeux africains organisés du 4 au 19 septembre à Brazzaville. Et le grand artisan de la montée en puissance de la petite balle jaune de la RDC s’appelle Denis Indondo.
Déjà Médaillé d’or en simple messieurs des Jeux et médaillé d’argent en double messieurs avec Sarma Nkulufa, Denis Indondo, alias Aboma, (qui signifie tueur) avec à ses côtés le jeune Christian Saidi, a arraché, le 18 septembre au Tennis Club de Brazzaville une deuxième médaille d’or en battant en finale l’équipe du Nigeria par deux sets à zéro (6-2, 6-3). C’était en présence du staff dirigeant de la Fédération africaine de tennis, à sa tête le président Tarek Sherif.
Ces médailles sont les deux uniques en or de la RDC obtenues à ces onzièmes Jeux africains organisés cinquante ans après leur ... Lire la suite
