Opinion
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ProspectiveSamedi 19 Décembre 2015 - 15:41 N’anticipons pas sur le message que délivrera demain le président de la République à la nation congolaise devant l’Assemblée nationale. Remarquons simplement qu’il marquera l’entrée en vigueur de facto de la nouvelle Constitution puisqu’il concrétisera l’une des dispositions de son article 94 qui précise que le chef de l’État « peut, à tout moment, adresser des messages à l’une ou l’autre chambre du Parlement ». Et précisons tout aussitôt que la formule choisie ne doit certainement rien au hasard, tout à la prospective politique. La page de la Nouvelle République ayant été tournée le 25 octobre, ce qui importe au premier chef, désormais, est l’énoncé du calendrier de mise en conformité des institutions avec le contenu de la Loi fondamentale approuvée par le peuple à une écrasante majorité. Cette évidence Denis Sassou N’Guesso la perçoit mieux que quiconque dans la mesure où les péripéties qui ont émaillé notre longue marche vers la démocratie depuis la Conférence nationale de 1991 lui ont appris à quel point le bon fonctionnement des institutions est fondamental. L’on peut donc imaginer qu’il s’emploiera très rapidement à répondre aux attentes de la Nation sur ce plan. Ceci est d’autant plus vrai que les Congolais ne sont pas les seuls à s’interroger sur la série d’évènements qui marquera l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution. Même si elle s’abstient, par décence diplomatique, de s’interroger ouvertement sur les étapes de ce processus, la communauté internationale attend avec impatience de connaître les décisions que la plus haute autorité de l’Etat prendra afin de donner corps à la République approuvée par référendum. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les remarques que formulent ici et là les représentants officiels des pays ou des institutions internationales en poste à Brazzaville. L’attente du monde extérieur concernant notre pays est d’autant plus grande, d’autant plus impatiente que la situation générale de l’Afrique centrale suscite des interrogations, voire même des inquiétudes croissantes dans toutes les grandes capitales de la planète. Le Congo, notre Congo, étant perçu comme l’un des pays les plus stables de l’Afrique centrale, il importe pour tous ses partenaires que la page de la nouvelle Constitution soit tournée au plus vite.
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