68e conférence des Nations unies et de la société civile

Mardi 27 Août 2019 - 14:38

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La conférence autour du thème "construire des villes et des communautés inclusives et durables" a ouvert ses portes lundi, dans la capitale de l’Etat de l’Utah, et se poursuivra jusqu’au 28 août. La Congolaise Agnès Ounounou, « Mama diaspora », est parmi les représentants de la société civile et les hauts responsables des Nations unies, afin de discuter d'un large éventail de solutions aux défis de la vie urbaine et du monde moderne

 

Agnès Ounounou à la 68ème Conférence des Nations Unies et de la Société civileDe Salt Lake City, aux Etats-Unis, la société civile planche sur le questionnement de la mutation actuelle des villes et des communautés. Cette mutation durable et inclusive est le résultat de processus sociaux très complexes. Les participants tenteront de trouver les réponses utiles, afin que les villes soient bien placées pour contribuer à la lutte contre la crise climatique mondiale et pour montrer le chemin vers un développement durable et à faibles émissions en gaz à effet de serre.

La cérémonie s’est ouverte par une déclaration du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, dans un message vidéo aux délégués de cette conférence de l’ONU pour la société civile, à Salt Lake City, dans l’ouest des Etats-Unis.

En substance, il a déclaré que « Des villes bien planifiées et bien gérées peuvent nous orienter vers une croissance inclusive et servir de modèles d'harmonie entre des personnes diverses ».

Pour Agnès Ounounou, c’est un honneur d'y participer. Avec ses collègues de la société civile, elle a été invitée à répondre à la question « Comment procéder pour assurer que les villes deviennent inclusives, aient une empreinte environnementale réduite et ne laissant pour compte personne ? ». C’est, pour elle, une occasion inespérée pour rencontrer, le temps de cette conférence, les hauts responsables des Nations unies et pour échanger sur un large éventail de solutions aux défis de la vie urbaine et rurale.

« En tant que représentante de la diaspora à cette rencontre qualifiée par l’ONU de "premier événement du calendrier de la société civile", c'est un honneur d'être à ce rendez-vous, », a confié la présidente de l’association "Diaspora Congo-Brazzaville". « Après consultation de trente-cinq experts congolais de l'étranger de divers horizons, universitaires, société civile, secteur privé et public, nous avons préparé une contribution à soumettre en atelier aux Nations unies ».

A travers notre contribution, c’est le questionnement de « Que peut faire la société civile congolaise pour atteindre l'objectif du Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui a été adopté par tous les États membres des Nations unies en 2015, ayant fourni un projet commun de paix et de prospérité pour les peuples et la planète, aujourd'hui et à l'avenir ».

« C’est à ce titre que nous avons initié la caravane des voix de la diaspora », rappelle Agnès Ounounou, désireuse de recueillir des idées et propositions de ses compatriotes. A l’issue de ce long périple, un document des conclusions sera rédigé et remis aux diverses parties: la chancellerie congolaise en France; les associations ou ONG de la société civile congolaise; les institutions étatiques et les partenaires de la coopération susceptibles d'accompagner le Congo.

Pour « Mama Diaspora », son pays doit faire partie intégrante des parties prenantes qui s'accordent à envisager de ne laisser personne de côté, en respect de la réalisation des Objectifs de développement durable. « Le Congo doit avoir un esprit universel vis-à-vis de ce programme où les pays en voie de développement ont atteint des stades de développement très divers, définissant des approches et fixant dans leurs stratégies et plans nationaux des moyens ou des méthodes de développement efficaces », a-t-elle déclaré.

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Agnès Ounounou à la 68e Conférence des Nations unies et de la Société civile

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