Accord de Paris sur le climat : la RDC parmi les signataires

Samedi 23 Avril 2016 - 15:57

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Cet Accord sera ouvert à la signature des Etats jusqu’au 17 avril 2017 et  n’entrera en vigueur que lorsqu’il sera rejoint par au moins cinquante-cinq pays responsables d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre.

Le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a signé le 22 avril à New York, l’Accord de Paris sur le climat qui engage la RDC, autant que plusieurs États membres de la communauté universelle, dans la dynamique de lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce processus, l’implication de la RDC est largement souhaitée au regard du potentiel que regorge le pays en matière de l’équilibre écologique. C’est non sans raison, d’ailleurs, que Joseph Kabila a, dans son intervention, mis une emphase particulière sur l’atout énergétique de la RDC dont le potentiel est estimé à 100 000 MW. Une donne très importante susceptible d’être exploitée à bon escient dans la lutte contre la détérioration de la nature pour la production d'électricité, a recommandé Joseph Kabila. Et d’indiquer que « l'Accord de Paris est une opportunité » et qu’il est « crucial de le respecter ».  

La place prépondérante qu’occupe la RDC, dans cette lutte contre le réchauffement climatique, résulte de ses prédispositions naturelles en tant que poumon de l’humanité, étant donné que le bassin du Congo occupe la seconde place au monde après l’Amazonie, notent les experts.  L’Accord signé au siège des Nations unies restera historique en ce sens que, comme l’a fait remarquer le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à l’ouverture de la cérémonie, « jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n’avaient signé un accord international en une seule journée ». Au total, 175 États membres ont paraphé ledit Accord conclu à Paris le 12 décembre dernier lors de la dernière Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Un traité contraignant ayant pour but de limiter le réchauffement climatique à moins de 2° Celsius. Et déjà, quinze États ont d’ores et déjà déposé leurs instruments de ratification.

De l’exécution de cet Accord, l’on retiendra qu’il engage ses signataires à limiter la hausse de température « bien en-deçà de 2° » et à « poursuivre leurs efforts » pour limiter cette hausse à 1,5°C. La signature intervenue à New York ne constitue, en somme, qu’une première étape d’un processus censé aboutir à la ratification dudit Accord, peut-être en 2017, par près de cinquante-cinq pays responsables d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre Ce n’est qu’à ce prix que l’Accord de Paris pourrait entrer en vigueur, apprend-on. Les pays signataires devront par ailleurs adopter l’Accord au sein de leurs propres systèmes juridiques, par voie de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion. La cérémonie de New York constitue donc une avancée, sans précédent, dans la lutte contre le réchauffement de la planète, source de dérèglement et de menaces croissantes pour l’homme et la nature.

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Assemblée générale de l'ONU

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