Action sociale : le Nouvel ordre émergent au chevet des victimes d'inondations

Lundi 6 Janvier 2020 - 15:37

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Charles Soussa Itoua, président de l'ONG Nouvel ordre émergent (Noé), a remis, le 27 décembre à Brazzaville, des vivres aux habitants du bloc 1, zone n°1 Talangaï, victimes des inondations.

L’organisation humanitaire n'a pas été indifférente face au sinistre survenu aux populations de Talangaï suite à des inondations de certaines habitations par la montée des eaux. Pour permettre aux familles de célébrer les fêtes de fin d'année comme tout le monde, l'association leur a remis des vivres de diverses natures tels que les sacs de riz et des bidons d'huile. « Nous sommes jeunes et le social fait partie de la colonne vertébrale de l'émancipation d'un peuple. Nous ne pouvions pas être indifférents...  Je pense que notre geste va leur permettre de reprendre un peu le sourire », a indiqué Charles Soussa Itoua, président du Noé.

Les bénéficiaires de ce don ont salué  le geste accompli par cette ONG. « Nous vous remercions pour cet acte de charité.  La solidarité africaine nécessite ce genre de geste. Par ce don, la population du bloc 1 n'oubliera jamais cette générosité », a déclaré Péa Mouandzibi, habitant du quartier sinistré.

Face aux doléances de cette population, le président du Noé estime qu'il serait évident de mettre en place une bonne politique qui va permettre à la population de rester à l'abri du danger et des risques d'épidémie. « Il y a ceux qui n'ont plus de domicile et sont obligés d'aller vivre sous le viaduc, exposés à de nombreuses maladies. Je pense que notre action ne va pas s’arrêter là, nous allons revenir pour travailler avec la jeunesse et la population », a renchéri le président du Noé.

Rappelons que Charles Soussa Itoua, président du Noé, a profité de l’occasion pour lancer un vibrant appel aux populations qui occupent les zones interdites de se préparer aux conséquences, parce que, selon lui, lorsqu’on construit au pied d’une montagne ou dans une zone qui n’est pas favorable à la construction, on subit les conséquences.

Maliche Mbou-Eta(stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Une vue des vivres offert par la structure Noé/ Adiac

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