ARPCE: des transporteurs interurbains sensibilisés à la réglementation postale

Mercredi 15 Juillet 2020 - 18:15

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Les transporteurs interurbains ont échangé le 15 juillet à Brazzaville avec le directeur de la régulation postale de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), Arnault Dicka, sur les mesures de restriction liées aux activités de la poste.

Au cours de la réunion, il a été question de sensibiliser les transporteurs interurbains qui, de manière officieuse, offrent des services d’acheminement et de distribution de courriers et colis, sur les préalables liés à l’exercice de l’activité postale, notamment le respect de la réglementation en vigueur qui réserve la primauté des colis aux postiers.

La séance de travail s’est en effet inscrite dans le cadre de la mise en application des dispositions de la loi n° 10-2009 du 25 novembre, portant réglementation du secteur postal, en particulier en ce qui concerne la collecte, le tri, l’acheminement et la distribution des envois de correspondances et de colis.

Le directeur de la régulation postale de l’ARPCE, Arnault Dicka, a fait savoir que depuis un certain temps les transporteurs urbains se livrent aux activités de collecte, d’acheminement et de distribution des colis et courriers; au détriment des opérateurs postaux dûment autorisés par l’autorité de régulation à exercer dans le secteur postal et qui, de ce fait, disposent d’un cahier des charges liées à l’activité postale au Congo.

« Les agences de transports ont pris des licences ou autorisations pour faire du transport. Les opérateurs qui fonctionnent dans le service du transport n’ont rien à voir avec le service postal ou des télécommunications électroniques. Malheureusement, nous constatons qu’ils travaillent aussi dans le secteur postal. Le service postal est réglementé au Congo et réservé à la poste. Etant donné que le secteur est réglementé, notre rôle est de veiller à une juste concurrence et au respect des règles. », a-t-il expliqué.

« Le constat fait par l’ARPCE a été qu'au-delà des activités dont nous sommes agréé, il y a le transport des courriers et colis postaux qui se fait. Nous avons  été conviés ce matin à ces échanges  pour que cela soit rappelé  en vue de prendre des dispositions pour les agences qui veulent continuer dans l’acheminement et la distribution des courriers et colis », a indiqué le représentant du directeur général de l’Agence Stélimac, Jean Jacques Bankoussou.

Au terme des discussions, Arnault Dicka a souligné que l’activité exercée par les transporteurs est un véritable manque à gagner pour les opérateurs postaux. Fonctionner de manière illégale pose préjudice à ces derniers qui se sont constitués en entreprises, a-t-il expliqué. Il a de ce fait invité les acteurs du transport routier au respect de la réglementation tout en précisant qu’en cas de non-respect de ces règles, la loi prévoit des sanctions allant d’un à trois ans d’emprisonnement et de 500 à dix  millions de francs CFA d’amende.

Notons que l’évènement a connu la participation des représentants des différentes agences des transports, à savoir Afrasia express, Océan du nord, stélimac, SF international, Stélimac, Soul express et la Sopéco.

 

 

 

 

 

 

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la séances de travail/ Adiac

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