Assistance humanitaire : le CICR affirme poursuivre son action au Congo

Vendredi 8 Décembre 2017 - 17:30

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Le chef de mission du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Gad Niyomugabo, a indiqué le 7 décembre à Brazzaville, que son institution a défini plusieurs programmes d’activités à réaliser en 2018 dans le pays.

Gad Niyomugabo a énuméré les différentes activités planifiées par le CICR au Congo à la clôture du séminaire de formation organisé, du 5 au 6 décembre, à Brazzaville, sur « le rôle des médias et les enjeux humanitaires dans le cadre des reportages sur les conflits armés et autres situations de violence ».  L’objectif était d’aider les professionnels des médias à mieux comprendre le Droit international humanitaire (DIH) et ses interventions.

Définissant les grandes lignes de l'action du CICR au Congo pour l'année prochaine, le chef de mission a indiqué qu'il envisage de développer un programme d’assistance pour les déplacés du Pool ; poursuivre le programme du DIH en impliquant plusieurs acteurs, notamment l’armée; la gendarmerie ; les médias ; les magistrats et bien d’autres.

Le CICR, a-t-il ajouté, envisage également de maintenir le partenariat avec la Croix-Rouge congolaise en vue de contribuer au renforcement de ses capacités et de faire d’elle un acteur humanitaire présent dans différentes situations qui peuvent surgir dans le pays.

L'institution s'engage aussi à poursuivre ses activités dans les lieux de détention ainsi que celles qui ont un lien avec le rétablissement familial des personnes séparées à la suite des situations de conflits.   

S'agissant du séminaire, les participants ont été édifiés, pendant deux jours, sur plusieurs communications. Le chef de mission du CICR, Gad Niyomugabo, a exposé sur la protection de la population civile pendant que le conseiller juridique CICR-Yaoundé, Cameroun, Ghislain Fernand Ngono Oyono, a développé deux thèmes, notamment les journalistes et le DIH, et les défis actuels du DIH.

Pour sa part, la responsable communication, CICR-Yaoundé, Rosine Kam Belinga, est intervenue sur les médias et la protection des personnes affectées par les conflits armés ou autres situations de violence ; le journalisme humanitaire ; le journaliste à l’ère du digital ainsi que le CICR et les médias.

 Selon les orateurs, le CICR assure la protection et l’assistance aux victimes civiles et militaires en conflits armés et autres violences. Il n’agit pas en fonction des rumeurs mais donne des informations identifiées sur le terrain. L’intervention du DIH, ont-ils expliqué, s’applique pour la protection des civils, blessés, détenus et bien d’autres. Le DIH, ont-ils souligné, ne déclenche pas les conflits armés mais organise les modalités de déroulement de ceux-ci. Il protège toute personne qui exerce le métier de journalisme pendant les conflits.   

 

 

 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les participants à la formation (Adiac)

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