Bac 2015 : les appels au civisme lancés par les organisations juvéniles et estudiantines

Samedi 20 Juin 2015 - 16:15

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En prélude à la session de remplacement du Bac général, le Mouvement des élèves et étudiants du Congo (Meec) a échangé, le 19 juin à Brazzaville, avec les candidats aux différents examens d’Etat, sur la discipline et la réussite scolaire.

La rencontre initiée par ce mouvement syndical, à trois semaines du baccalauréat, fait suite aux actes de vandalisme perpétrés lors de l’annulation du baccalauréat de l’Enseignement général. Elle vise à éviter d’éventuelles perturbations tant au niveau des services d’examens qu’au niveau des lycéens.

« Les lycéens nous ont indiqué que le gouvernement devrait procéder à l’annulation de l’examen avant l’entrée en salle des élèves. Pour les jeunes élèves, cela signifiait tout simplement neuf mois de préparatifs gâchés. Il y a des élèves qui ont travaillé convenablement et qui payent des pots cassés pour rien, donc c’est vraiment déplorable », a expliqué Merveille Mouketo, présidente du Meec.

En réponse à ces collégiens et lycéens, le Mecc a exhorté sur les méthodes de travail scolaire, de réussite pendant les examens, la discipline à l’école, l’effort et le mérite personnel.

Ajoutant aux élèves et aux lycéens que : « l’initiative du gouvernement d’annuler le Bac était bonne car il consistait à donner de la valeur internationale aux diplômes de l’Etat congolais », a-t-elle indiqué.  

Outre le Mecc, le Conseil national de la jeunesse du Congo (Cnjc) a de même effectué des descentes dans les lycées d’enseignement général, pour faire la promotion d’un numéro vert et encourager la continuation des travaux pratiques en faveur des futurs bacheliers.

« Le Cnjc est l’interface entre le gouvernement, les institutions de la République et la jeunesse. Désormais s’il y a problème, il faut qu’on soit saisi pour qu’on discute et trouver un compromis. Nous avons profité pour répondre aux fausses rumeurs, nous leur avons dit qu’on ne peut pas composer les épreuves du Bac au-delà du programme » a déclaré Bersol Exaucé Ngambili Ibam.

Le Cnjc a également déploré l’instrumentalisation des jeunes par les politiques véreux. Et, a notifié qu’un échange communicationnel manquait entre cette institution et les jeunes.

« Nous demandons au ministère de l’Enseignement primaire et secondaire de préparer au mieux cette session de remplacement. Nous, Cnjc, avons dit aux lycéens que nous, jeunes, avons encore un parcours à faire, point n’est question de nous instrumentaliser. Pas question de se livrer aux actes inciviques », a suggéré Bersol Exaucé Ngambili Ibam.

Rappelons que le Conseil national de la jeunesse du Congo est un organe para-institutionnel. Il a été créé en 2010 et, est un véritable espace de concertation des jeunes pour formuler des avis sur des questions liées au développement de la nation congolaise.

Par ailleurs, l’annulation du baccalauréat général pour, « fraudes massives » et « irrégularités graves », avait occasionné plusieurs dégâts dans certaines villes du Congo : voitures et maisons cassées, portes et fenêtres de certains établissements scolaires défoncées, quelques boutiques éventrées.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-La présidente du Meec, Merveille Mouketo, en compagnie Jean Médard Milandou, priviseur du lycée Nganga-Edouard, en train d'expliquer aux lycéens le bien fondé de l'annulation du Bac (adiac) 2-Le bureau du Cnjc lors d'une concertation au lycée Pierre Savorgnon De Brazza (adiac)

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