BAD : approbation d’une prise de participation n’excédant pas 25 millions de dollars

Mardi 7 Janvier 2014 - 18:17

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le montant est destiné au fonds panafricain de développement des infrastructures 2 (PAIDF 2) pour le développement des infrastructures dorsales de l’Afrique.

La prise de participation a été approuvée par le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) le 17 décembre 2013 dans le PAIDF 2. Fonds de capital-investissement qui sera investi dans des projets des secteurs de l’énergie, des transports, de l’eau et de l’assainissement, des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des infrastructures de santé à travers le continent, les investissements du PAIDF 2 contribueront au développement des infrastructures dorsales de l'Afrique, appuieront la croissance économique et contribueront à la création d'emplois directs et indirects. 

Selon la BAD, le déficit d'infrastructures adéquates constitue un obstacle majeur de l’environnement des affaires en Afrique. Le développement de nouveaux projets d'infrastructure, souligne-t-elle, contribuera à la croissance économique par le biais d’une compétitivité accrue, de l’augmentation des investissements directs étrangers et de l'amélioration des opportunités d’échanges commerciaux. « Par ces canaux, les investissements dans des projets d'infrastructures contribueront à la réduction de la pauvreté en plus d'améliorer les conditions de vie des populations ciblées », estime la BAD.

Un défi à relever

L’étude du diagnostic des infrastructures nationales en Afrique (Africa Infrastructure Country Diagnostic) a montré que chaque année, 93 milliards de dollars devraient être investis pour résoudre le déficit des infrastructures du continent. À en croire la BAD, l’accès limité aux financements privés et, en particulier, au fonds propres et aux instruments de quasi-fonds propres constitue un défi majeur pour le développement de projets d’infrastructures privés. Le choix a été porté sur Harith General Partenrs qui dispose d’une des équipes les plus expérimentées du continent et qui peut ainsi adresser ces déficits avec le PAIDF 2 positionné par rapport à la concurrence.

« Nous sommes fermement d'avis que notre partenariat continu avec la BAD permettra de livrer encore plus de transactions innovantes dans le secteur des infrastructures comme nous le démontrons avec le projet d'énergie éolienne du lac Turkana au Kenya et du pont à péage Henri Konan Bédié à Abidjan », a déclaré le directeur général de Harith General Partenrs.

Pour sa part, le chef du département du portefeuille du secteur privé de la BAD, Samuel Ekue Mivedor, a fait savoir que son institution s’appuie sur l’expérience acquise par Harith en tant qu’équipe au cours des six dernières années afin d' investir de façon stratégique et pragmatique dans les secteurs de l’énergie, des transports, des TIC, de l'eau et de l'assainissement, ainsi que des projets d'infrastructure de santé à travers le continent

Pour rappel, en 2007, la BAD a approuvé un investissement de 50 millions de dollars dans le PAIDF 1 dont la gestion a été confiée à Harith General Partners créé à cet effet et qui est engagé dans neuf opérations. Les résultats du PAIDF 1 étant palpables, la BAD, à travers le PAIDF 2, capitalisera sur la qualité de la plate-forme d’investissement, l’expérience de l’équipe et les réseaux d’identification de projets développés par Harith au cours des six dernières années.

Gypsie Oïssa Tambwe