Bassin Congo-Oubangui-Sangha : la Cicos renforce les capacités des services météo et hydrologique du Congo

Mardi 22 Avril 2014 - 21:30

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Dans le cadre du projet Congo-Hycos pour une gestion durable de l’environnement, la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) a apporté un appui substantiel à la direction nationale de la Météorologie et à l’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles de la République du Congo

Le geste a été accompli ce mardi 22 avril à Brazzaville par le chef de mission représentant le secrétaire général de la Cicos, Albert Pandi. Il a remis tour à tour aux deux directions un lot de matériel informatique composé d’un ordinateur de bureau, une imprimante, une imprimante multifonction, plus un onduleur pouvant leur permettre de produire des bases de données qui serviront pour le diagnostic de tous les cycles hydrologiques et météorologiques dans le bassin versant du Congo.

Réceptionnant ce matériel, Serge-Florent Dzota et Clobite Boukabiona, respectivement directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et le directeur général de la Recherche scientifique ont chaleureusement remercié la Cicos. « C’est même transversal. Soyez assurés que nous allons vous accompagner dans ce projet Congo-Hycos », ont-ils déclaré.

À l’instar de la remise du matériel informatique se sont tenues ce même jour deux séances de travail sous le patronage du représentant du secrétaire général de la Cicos, chef de mission, Albert Pandi, qu’accompagnait, le coordonnateur du projet Congo-Hycos, Sigha Nkandjou. Ces rencontres ont regroupé l’ensemble des parties prenantes à la gestion durable de l’environnement.

La mission de la Cicos dite technique, qui a séjourné à Brazzaville du 19 au 22 avril, avait pour objectif de discuter avec les services techniques producteurs de données pour voir comment mettre en œuvre ce projet. Il s’agissait également de savoir quel était l’état des stations, des données disponibles et comment faire pour la suite, à l’issue de laquelle un document détaillé sera rédigé avec un budget prenant en compte l’ensemble de tous les besoins. Ce qui permettra ensuite d’approcher les bailleurs de fonds pour qu’ils financent ensuite la totalité du projet dont la mise en œuvre interviendra en 2015. « Cette phase va s’achever en janvier 2015. Pour le moment, elle est financée par le Fonds français pour l’environnement mondial à travers l’AFD avec l’appui de l’UE et du GIZ », a confié Albert Pandi.

Par exemple, l’état des lieux fait dans le bassin du Congo a révélé que le réseau hydrométrique était dans un état de délabrement total. Aujourd’hui, on ne dépasse pas vingt stations fonctionnelles. La politique ou la vision du projet Congo-Hycos est de réhabiliter les stations en vue d’un suivi correct. Plusieurs actions sont envisagées : la relance du recrutement du personnel, la réorganisation du service hydrologique, et une formation des hydrologues d’une durée d’un mois en octobre à Kinshasa, un stage qui sera financé par les partenaires financiers.

À noter qu’au cours de ces deux séances, les experts ont été édifiés sur le projet.

Guillaume Ondzé