Bassin du Congo : nécessité de mobiliser les financements durables pour les aires protégées

Jeudi 26 Septembre 2019 - 17:56

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Des délégués de six pays riverains se sont réunis à Brazzaville, le 26 septembre, pour tenter de peaufiner une stratégie dans le cadre de leur Projet de partenariat pour la conservation de la biodiversité.

La rareté des financements constitue l’une des difficultés que rencontre la sous-région dans la mise en œuvre des projets durables, dont le suivi de la politique de gestion des parcs naturels et l’appui aux initiatives locales. Les subventions nationales sont jugées insuffisantes par rapport aux nombreux besoins cités.

En effet, la deuxième réunion du comité de pilotage qui s’est ouverte dans la capitale congolaise vise, à en croire les organisateurs, à informer les délégués des pays de l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet régional pour le financement durable des aires protégées du Bassin du Congo, puis échanger sur les enjeux de la prochaine revue à mi-parcours de l’initiative.  

Pour le directeur congolais de la faune et des aires protégées, Jean Bosco Ganongo, la mobilisation des principaux acteurs forestiers, -du Cameroun, de la Centrafrique, des deux Congo, du Gabon et de la Guinée équatoriale-, illustre bien l’engagement de la sous-région en faveur de l’environnement.

« Cette impulsion du Congo combinée à celle des autres pays participants permet aujourd’hui de positionner la sous-région parmi les premiers initiateurs de ce type de projet, notamment en ce qui concerne le financement durable des aires protégées dans le deuxième massif forestier au monde, après l’Amazonie, le Bassin du Congo », a souligné Jean Bosco Ganongo.

Il a ensuite indiqué que la prochaine étape après la rencontre de Brazzaville sera consacrée au démarrage effectif de la mise en œuvre du projet sous-régional, à savoir la conservation de soixante-trois aires protégées, soit 18,5millions d’hectares. Ce qui constitue un défi majeur pour les pays concernés ainsi que pour leurs partenaires parmi lesquels la Commission des forêts d’Afrique centrale, le Programme des Nations unies pour le développement et le Fonds pour l’environnent mondial.

Notons qu’hormis l’épineuse question des financements, les experts forestiers s’inquiètent également des contraintes législatives qui découragent les efforts visant à développer de nouvelles stratégies pour des financements innovants au niveau national ou régional. S’ajoutent à cela le manque d'infrastructures de base, les connaissances techniques limitées et les capacités réduites qui entravent la planification financière à long terme.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- La photo de famille - Les participants lors des travaux

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