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Mardi 15 Mai 2018 - 14:15

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Cameroun

La croissance économique du pays devrait rebondir pour s'établir à environ 4% du produit intérieur brut cette année, après 3,2% en 2017, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI). Ce résultat, proche de l'objectif de 4,2% que le pouvoir de Yaoundé s'est lui-même fixé, pourrait s'expliquer par « le début de la production de gaz naturel, la mise en service de nouvelles capacités au niveau de la production de l'électricité et les préparatifs de la CAN », la prochaine Coupe d'Afrique des nations de football prévue en 2019, a indiqué Corinne Deléchat, au terme d'une mission du FMI. Pour 2017, en revanche, l'estimation de 3,7% par les autorités camerounaises a été révisée à 3,2%.

Zone économique spéciale

Le projet Zone économique spéciale entre les régions de Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d'Ivoire) a été lancé à Sikasso. Cette initiative vise la valorisation des opportunités de développement et d'industrialisation des pays, dans la perspective d'une union économique et monétaire afin d'élever le niveau de vie des populations des Etats membres. Selon des experts des trois pays, ce projet constitue une nouvelle dynamique de la coopération et de l'intégration sous-régionale. Cette zone offre aussi aux secteurs privés respectifs, dans le cadre de partenariats public-privé, l'occasion de créer les conditions propices au développement des affaires, d'implanter des unités de production dans la zone et de les développer.

Angola

L’Etat envisage de privatiser soixante-quatorze de ses entreprises publiques, d’ici aux prochaines années. Ce plan vise, à long terme, à réduire les interventions de l’Etat dans une économie fortement centralisée. Si aucune information officielle n’a été communiquée sur les noms des entreprises ciblées, une source proche du dossier indique néanmoins que les ports du pays, la compagnie aérienne nationale TAAG, la Banque du commerce et de l’industrie ainsi que la compagnie d’assurance Ensa devraient figurer sur la liste. Cette stratégie entre dans le cadre du plan national de développement et de diversification de l’économie, afin de permettre au gouvernement de limiter son ingérence dans l’économie au strict nécessaire, surtout dans le domaine industriel.

Josiane Mambou Loukoula et AFP

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