CHU de Brazzaville : la direction générale encourage les huit lauréats du Cames

Lundi 12 Décembre 2016 - 16:47

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Exerçant au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville, Bertrand Ellenga Mbolla, Macaire Ossou Nguiet, Clotaire Itoua, Alain Mouanga, Anani Séverin Odzebé, Gaston Ekouya Bowassa, Gilbert Fabrice Otiobanda et Méo Stéphane Ikama ont été récemment élevés au rang de maîtres de conférence (professeurs agrégés) Cames

Le 18e concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animale du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) a été tenu le mois dernier au Sénégal. Le Congo qui avait présenté huit candidats a obtenu un taux de réussite de 100%. Ces désormais professeurs agrégés qui enseignent à l’université Marien-Ngouabi exercent au CHU de Brazzaville. La directrice générale de cet établissement sanitaire, Marie Gisèle Ambiero qui organisé une cérémonie de réception de ces huit lauréats, le 9 décembre, s’est réjouie du fait que plusieurs spécialités sont concernées. Il s’agit, entre autres, de la génécologie, la cardiologie, la néonatologie et de la psychiatrie.

« Ce sont des sentiments de joie parce que, s’il faut regarder l’histoire du CHU, je ne pense pas que quelqu’un ait eu la chance que j’ai aujourd’hui d’avoir huit professeurs agrégés en même temps. Ils sont tous sortis de l’Université Marien-Ngouabi. Ils sont venus compléter le nombre, les effectifs des anciens professeurs qui sont leurs maîtres », a-t-elle laissé entendre.

Marie Gisèle Gabrielle Ambiero a, par ailleurs, demandé aux récipiendaires de se mettre au service des autres et d’être disponible. « Je n’ai pas voulu rester en marge de votre congratulation. Il faut être apte à assurer la relève après le départ de vos anciens », a conseillé la directrice générale du CHU, comptant sur leur apport.

Quelques lauréats n’ont pas caché leurs sentiments au sortir de cette réception. C’est le cas de Bertrand Ellenga Mbolla, évoluant au service de cardiologie au CHU, qui pense que cette élévation n’est que le couronnement d’une carrière universitaire. « Ce sont des responsabilités parce qu'à travers ce grade, les malades, les étudiants, la population et nos encadreurs attendent beaucoup de nous non seulement pour améliorer nos prestations dans les hôpitaux mais aussi au niveau de nos enseignements à la Faculté des sciences de la santé », a-t-il souligné.

Chef de service de réanimation polyvalente, Gilbert Fabrice Otiobanda estime, pour sa part, que le Congo et le CHU peuvent attendre d’eux l’amélioration de la qualité des soins et de l’enseignement.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Marie Gisèle Gabrielle Ambiero posant avec les promus ; crédit photo Adiac

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