Commerce : la vente ambulante du café interdite sur le territoire national

La commercialisation de la denrée, répandue dans les artères des grandes agglomérations du pays, contribue au trafic des produits psychotropes, selon une note signée du directeur général adjoint de la police, le colonel André Fils Obami-Itou.

Les produits psychotropes, précisons-le, contiennent des substances agissant principalement sur le système nerveux en modifiant certains processus biochimiques et physiologiques. « Plusieurs personnes exerçant cette activité ont été surprises en flagrant délit de vente de tramadol mélangé au café », souligne le texte interdisant la vente.

Cette association de produits rend les consommateurs plus auditifs, menace la santé publique et contribue implicitement au soutien des bandes organisées. Pour protéger la population contre des conséquences néfastes du café mélangé au tramadol, la police a jugé bon d’en interdire la commercialisation.

L’interdiction de vente ambulante du café n’est pas la première mesure du genre. La vente des sachets ainsi que celle des pains par les étrangers (ministère du Commerce) ont également été interdites bien avant. La réalité sur le terrain est telle que les décisions n’ont pas été suivies: les sachets circulent dans les boutiques et marchés malgré plusieurs opérations de la police visant à faire appliquer la loi.

Les récidivistes s’entêtent tantôt ouvertement tantôt en sourdine. Il en est pareil du transport pour la livraison et la vente du pain ainsi que des produits de pâtisserie exclusivement réservés aux personnes physiques de nationalité congolaise. Ce domaine est toujours exercé par les sujets étrangers.

La population devrait donc attendre la réalité sur le terrain pour voir si la police, qui vient de prendre cette mesure jugée salvatrice, passera à l’acte pour qu'elle ne soit pas lettre morte.