Concertation politique : l’IDC ne sera pas présente aux assises de Madingou

Vendredi 20 Novembre 2020 - 16:32

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Dans une déclaration rendue publique le 13 novembre à Brazzaville, la coordination nationale de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) , que dirige Michel Mampouya, a  annoncé son refus de participer à la concertation politique de Madingou dont la date reste à préciser.

Pour  l'IDC, les retrouvailles de Madingou " ne visent qu’à divertir les Congolais" qui, selon elle, préferent  un dialogue national inclusif . Elle soutient à cet effet  la déclaration de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC) que dirige  Claudine Munari.

Ces assises qui vont regrouper les représentants des quarante-cinq formations politiques,  poursuit l’IDC, est une preuve supplémentaire du déni permanent de démocratie par les pouvoirs publics. En outre, la réhabilitation de quatre partis de l’opposition dont deux du FROCAD et deux autres du Collectif des partis sans leur réclamer un complément des pièces du dossier de légalisation vise à faire imploser les deux plateformes,  à les affaiblir et mieux à  décrédibiliser toute l’opposition congolaise, estime l'IDC.

                           charme à  la communauté internationale ?

A en croire l’IDC, la concertation politique  de Madingou vise à "charmer la communauté internationale" en créant l’illusion d’un consensus sur la gouvernance électorale en 2021. " Il  s’agit, à travers cette concertation, de singulariser la gouvernance électorale qui fait miroiter à certains opposants le bénéfice de quelques mandats parlementaires et postes ministériels afin de les convaincre de sous-estimer l’intérêt du dialogue national inclusif dont la vocation est de rechercher des solutions idoines à la crise multidimensionnelle que traverse le pays", a revelé l'IDC.  

Face à ce qu’elle appelle « tragédie nationale » dans laquelle le pays est immergé, l’IDC réclame entre autres la tenue dans les meilleurs delais d’un dialogue national inclusif avec l’implication de la Communauté internationale tel que l’a réaffirmé la présidente de la fédération de l’opposition congolaise dans sa déclaration du 27 octobre 2020; la libération des prisonniers politiques;  la liberté des réunions et autres activités publiques de tous les partis politiques ainsi que leur accès équitable aux médias d’Etat.

 

 

Jean Jacques Koubemba

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