Conférence sur les investissements du secteur privé : plaidoyer en faveur de l'intégration des économies dans les Grands lacs

Mercredi 24 Février 2016 - 18:46

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Le président de la République, Joseph Kabila, a déclaré à l’ouverture des travaux, le 24 février, que la pauvreté était le "grand ennemi" de la région des Grands lacs, en crise depuis plus de vingt ans.

Comme annoncé depuis plusieurs jours déjà, le go des travaux de la Conférence sur les investissements du secteur privé (CISP) a été donné mercredi à Kinshasa en présence du chef de l’État, Joseph Kabila, du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de plusieurs hôtes de marque. Cette séance inaugurale avait été marquée par les discours de deux personnalités précitées qui ont, chacune, mis une emphase particulière sur la nécessité de stimuler l'investissement privé pour asseoir la paix dans la sous-région des Grands lacs qui a tant souffert des affres des guerres récurrentes.

Pour Joseph Kabila, ces guerres à répétition devenues cycliques ont, pour socle, la pauvreté qu’il faudra combattre pour garantir un environnement social apaisé dans la région.  « Le grand ennemi dans la région des Grands lacs, c'est la pauvreté, base matricielle des conflits récurrents dans la région », a déclaré Joseph Kabila tout en appuyant sur l’idée de tourner définitivement et de manière irréversible la page sombre de la violence.  Tout en saluant les « efforts qui ont été fournis dans le sens de recréer la confiance entre les États de la région », le président de la République a notamment plaidé pour « l'intégration » des économies des pays de cette partie de l'Afrique subsaharienne.

Pour sa part, Ban Ki-moon a mis une emphase particulière sur la nécessité de fonder le développement économique et social sur des bases stables et promouvoir la « bonne gouvernance et un État de droit ». Pour briser le cycle de violence et conflits qui endeuillent la région, le secrétaire général de l’ONU estime, en effet, qu’il ne suffit pas de régler le problème de sécurité, mais plutôt de s’atteler à s’attaquer aux causes profondes en proposant une bonne gouvernance. Cela, a-t-il déclaré, permettra notamment à la population de la République démocratique du Congo de mettre en activité toutes les ressources naturelles immenses du pays.

Rappelons que cette conférence internationale de deux jours (24-25 février) vise à promouvoir l’intégration régionale, la coopération économique et à contribuer effectivement à la paix et la stabilité durables dans la région. Il offre également aux participants l’occasion d’élargir le champ d’opportunités d’échanges commerciaux et créer des emplois.

Alain Diasso

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