Congo-Etats-Unis : signature d’accord de production des semences améliorées

Le protocole d’accord a une durée de cinq ans renouvelable. En cas de différend entre le gouvernement congolais et l’Iphd, précise l’accord, la controverse est réglée à l’amiable.

Les deux parties se sont engagées à respecter chacune des obligations bien précises. La partie congolaise facilite le partenariat technique et scientifique entre l’Iphd et les organismes de recherche sous tutelle, assure dans le cadre du budget d’investissement, le financement de différents projets, accompagne et appuie les activités de l’ONG, ayant un pacte direct ou indirect sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population congolaise.

Le Congo mobilise également les moyens humains et financiers nécessaires à la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre du partenariat et crée des cadres d’échange et de partage d’expérience entre l’Iphd et les autres acteurs du système national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Cependant, l’Iphd s’engage à conduire des projets communs de recherche et de développement sur la base d’une démarche collective, mobiliser les moyens  financiers nécessaires à la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre présent, rechercher des financements additionnels auprès de différents partenaires au développement, faciliter les contacts et la collaboration entre le ministère et les institutions de recherche scientifique et de l’innovation technologique américaines.

L’ accord souligne, en ce qui concerne la publication et la diffusion des résultats, le respect et le soutien du droit à la propriété intellectuelle pour les travaux réalisés ensemble. « Toute communication sur les résultats de la recherche doit être examinée et validée par les deux parties », indique l’accord.   

Notons que la signature d’accord entre le ministère de la Recherche scientifique et l’Iphd s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats unis au Congo, Stéphanie Sullivan.

A cet effet, elle a rappelé les actions de l’Iphd au Congo, avant d’indiquer que les deux pays s’attellent à jouer un rôle important en appuyant les programmes de santé, nutrition et d’éducation primaire depuis 2000.

Selon Stéphanie Sullivan, l’ Iphd a mis en œuvre quatre programmes en partenariat avec le gouvernement congolais en distribuant environ 30.000 tonnes de nourriture à près de 150.000 enfants. Il a appuyé la construction des écoles, l’association des parents d’élèves et les besoins en santé.  « Le premier programme alimentaire pour le progrès a mis en place un système de crédit pour l’agriculture et d’autres domaines en 2000, avant de souligner que cette année le Congo a donné 12 millions de dollars américains pour mécaniser les six fermes communautaires et créer sept centres de location de matériel », a-t-elle dit.    

Pour le ministre Hellot Matson Mampouya, ce partenariat se traduit sur le plan technique et scientifique par une assistance permanente. Il permet également de s’ouvrir à l’extérieur en terme de facilitation de contacts avec les instituts et d’innovation de l’Amérique. « Nous avons choisi l’Iphd dans cette phase initiale grâce à ses actions accomplies depuis 2000, dans le domaine agricole, nutritionnel et de l’implantation des cantines scolaires pour l’alimentation des jeunes apprenants. Ce partenariat actif au plan technique et financier est porteur des réponses appropriées au département de l’agriculture, en espérant en une agriculture prospère avant d’ajouter que le Congo envisage d’accéder à l’auto approvisionnement », a-t-il conclu.