Congo-France : Michel Terrot salue l’engagement du Congo dans la stabilisation de l’Afrique centrale

07-12-2016 15:00

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Une délégation des députés français conduite par Michel Terrot, président du groupe d’amitié France-Congo, a été reçue par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

Les députés français et le chef de la diplomatie congolaise ont eu un large échange de vue sur la situation dans les deux pays. Ils ont notamment passé en revue la situation du Congo après la réforme institutionnelle et l’élection présidentielle. Pour ce qui est de la France, Jean-Claude Gakosso et Michel Terrot ont, entre autres, fait le tour d’horizon des changements politiques qui y sont intervenus ces derniers temps.

Nous avons parlé des « changements qui, pour certains d’entre eux, n’étaient pas a priori annoncés d’avance avec notamment des primaires du parti les Républicains remportés par François Fillon ; de l’annonce de François Hollande du fait qu’il ne se représentera pas aux élections présidentielles, et de la démission de Manuel Valls », a précisé Michel Terrot à la presse. « Vous remarquez que le paysage politique français, en l’espace de quelques semaines a été évidemment bouleversé », a-t-il relevé.

Les députés français ont, en outre, apprécié les efforts entrepris par Brazzaville pour la stabilisation de l’Afrique centrale. « Nous avons parlé du rôle éminent que joue le Congo dans la sous-région. La France est évidemment très sensible à l’engagement de la République du Congo au sein de la Minusca, avec une participation forte », a déclaré le chef de la délégation française. « Nous avons tenu à souligner l’engagement personnel du président Denis Sassou N’Guesso dans le secteur des Grands Lacs avec des inquiétudes qui peuvent résulter de la situation politique en République démocratique du Congo », a noté Michel Terrot.

Abordé sur ce que la France pense de la réforme institutionnelle au Congo, le chef de la délégation française a dit que Paris « a pris acte » de ce qui s’est passé en rapport avec cette réforme. « Aujourd’hui tout cela est derrière, il faut regarder l’avenir, et la réforme institutionnelle est une question de politique intérieure. En vertu de quel principe la France peut s’opposer au choix qui relève de la souveraineté pleinement entière du peuple congolais », s’est-il interrogé.

 

Nestor N'Gampoula

Légendes et crédits photo : 

La délégation française échangeant avec le ministre Jean-Claude Gakosso

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