Conservation de la biodiversité : le secteur de la recherche sensibilisé au protocole de Nagoya

Lundi 14 Mars 2016 - 15:35

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Afin d’assurer une meilleure compréhension des dispositions du protocole de Nagoya et de faire l’état de sa mise en œuvre au niveau national, le ministère de l’Economie et du développement durable a informé les chercheurs et enseignants chercheurs de l’Université Marien N’Gouabi des dispositions du protocole. Il s’agit notamment de la convention sur la diversité biologique relative à l’accès aux ressources génétiques et du partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA).

Ce processus consiste à fournir aux utilisateurs des informations sur les pratiques et les approches qu’il convient d’adopter dans le contexte de l’accès et du partage des avantages ; d’encourager le transfert de technologies appropriées aux fournisseurs de ressources et de renforcer leurs capacités.

« Nous avons regroupé tous ces chercheurs enseignants pour échanger sur leur apport dans le cadre de la mise en œuvre de cet accord ayant une dimension sociale, commerciale et scientifique », a expliqué le point focal du protocole de Nagoya, Madzou Moukili, avant de souligner que les instituts de la recherche ont été identifiés comme l’un des acteurs principaux dans la mise en œuvre dudit protocole.

La recherche contribuerait à garantir la confiance entre les fournisseurs et les utilisateurs, à promouvoir la coopération entre les chercheurs nationaux avec ceux de l’étranger, a relevé le directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Michel Elenga, à l’ouverture des travaux.

Car, a-t-il souligné, « si l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages résultent de la décision de l’autorité nationale compétente du pays fournisseur, celle-ci doit être informée des résultats de la recherche sur la ressource sollicitée ».

La République du Congo dispose d’importants écosystèmes qui regorgent des ressources naturelles variées, constituant ainsi un capital non négligeable de la biodiversité biologique et aussi un potentiel pour le développement socio-économique des populations, notamment des communautés autochtones et locales.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Michel Elenga au centre, à l'ouverture de l'atelier de sensibilisation

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