COP3: la République du Congo portée à la tête de la Convention de Bamako

Samedi 15 Février 2020 - 17:48

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La troisième Conférence des parties à la Convention de Bamako sur les déchets dangereux produits en Afrique, a pris fin, le 14 février au Centre international de conférences de Kintélé.

Bien avant la cérémonie de clôture intervenue dans la soirée, le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, a ouvert en matinée, le segment ministériel. Le but étant d’adopter une approche commune de gestion responsable des déchets dangereux.

Les nations africaines, a précisé le Premier ministre, sont confrontées à une recrudescence des produits chimiques nocifs véhiculés par le commerce mondial. Ces pesticides, au même titre que les déchets électroniques déversés et recyclés en Afrique, constituent une menace sanitaire et environnementale préoccupante pour notre population et pour la biodiversité. D’où la nécessité de renforcer les législations visant l’interdiction d’importation de certains produits et équipements.

« Avec l’engagement et les actions concrètes de tous et de chacun, je reste convaincu que nous pourrons relever le défi de sa mise en œuvre, tout en nous appuyant sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs de l’Union africaine inscrits dans l’agenda 2063. En plus de l’implication forte de nos États respectifs, nous avons besoin de la solidarité de la communauté internationale directement concernée par la gestion des produits chimiques et des déchets dangereux », a expliqué le Premier ministre.

Les parties prenantes invitées à prendre les engagements

Durant trois jours d’échanges et de réflexion, les ministres africains en charge de l’Environnement sont arrivés au terme de leurs travaux. Ils ont partagé des informations relatives à la mise en œuvre de la Convention de Bamako.

La directrice exécutive zone Afrique de l’ONU- Environnement, Juliette Biao Koudenoukpo, a salué les résultats obtenus. En deux ans, il y a eu des efforts remarquables qui ont été fait sur la Convention de Bamako. Toutefois, elle a sonné l’alarme en disant que l’Afrique doit se prendre en charge sur des questions sanitaires et environnementales. Elle a aussi réitéré le soutien des Nations unies pour l’environnement à la Convention de Bamako. « Nous serons toujours là pour appuyer la Convention de Bamako. » 

Dans son discours de clôture, la ministre de l’Environnement du Congo, Arlette Soudan-Nonault, présidente entrante de la Convention de Bamako, a apprécié la qualité des thèmes abordés et surtout des résultats obtenus, en si laps de temps.

Elle espère que les engagements pris par toutes les parties prenantes seront suivis et appliqués. 

« L’éradication des phénomènes dégradants pour notre environnement engage la responsabilité de tous : organismes internationaux, administrations publiques, organisations de la société civile. Il est donc impératif que nous unissions nos efforts pour la mise en œuvre des accords multinationaux sur l’environnement en général et la Convention de Bamako en particulier, à travers la collaboration, l’échange de connaissances, d’informations, de ressources et de technologies », a-t-elle conclu.

La République du Congo préside dorénavant la Convention de Bamako pour une période de deux ans. Elle est secondée par le Rwanda.  Quant à la date et au lieu de la quatrième Conférence des Parties, ils seront annoncés prochainement.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le premier ministre chef du gouvernement, prononçant le discours d’ouverture du segment ministériel (crédit photo/ ADIAC) Photo 2 : Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture (crédit photo/ ADIAC) Photo 3 : la présidente entrante clôturant la troisième COP (crédit photo/ ADIAC)

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