Cour pénale internationale : Bosco Ntaganda écope de trente ans de prison

Jeudi 7 Novembre 2019 - 14:15

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L’ex-chef de guerre avait été reconnu, le 8 juillet dernier, coupable de dix-huit chefs d’accusation, notamment les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la province de l’Ituri, en République démocratique du Congo (RDC).

La Cour pénale internationale (CPI) a rendu son verdict, le 7 novembre, condamnant l’ancien chef d’état-major adjoint des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) et ex-chef de guerre congolais, Bosco Ntaganda, à trente ans de prison.

La chambre de première instance 6 de cette juridiction a, par ailleurs, indiqué que le temps passé par le condamné en détention (du 22 mars 2013 au 7 novembre 2019) sera déduit de la peine.

Bosco Ntaganda, rappelons-le, avait été reconnu coupable, le 8 juillet dernier, de dix-huit chefs d’accusation, notamment les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la province de l’Ituri, en RDC.

Appelé « Terminator » dans son fief, l’ex-seigneur de guerre a été reconnu coupable des massacres de civils et de viols de jeunes filles enrôlées comme enfants soldats dans le pays au début des années 2000.

La Cour avait, en effet, indiqué, lors des précédentes audiences, avoir « reçu des observations des parties et des participants » et avoir « entendu des témoins et admis des éléments de preuves » pour lui permettre de déterminer la peine à prononcer contre l’accusé.

Le procès Bosco Ntaganda, débuté en septembre 2015, a révélé d’innombrables crimes inscrits dans le Statut de Rome et réprimés par la CPI. De lui, il a été retenu qu’il est né au Rwanda, d’une famille tutsie, et qu’il a fait ses armes avec le Front patriotique rwandais. Général de l’armée congolaise de 2007 à 2012, il est ensuite devenu l’un des membres fondateurs du groupe rebelle M23 défait par les Forces armées de la RDC, avec l’appui de la force internationale intégrée au sein de la Monusco.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Bosco Ntaganda

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