Drépanocytose : l’espérance de vie des patients s’améliore au Congo

Mardi 27 Décembre 2022 - 17:15

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Le directeur général du Centre national de référence de drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso, le Pr Alexis Elira Dokekias, a affirmé le 24 décembre, lors d’un repas offert aux enfants drépanocytaires à l’occasion de la fête de Noël, que depuis que ce centre est en service, la mortalité liée à cette maladie génétique a chuté, améliorant ainsi l’espérance de vie des patients.

Inauguré en 2015, le Centre national de référence de drépanocytose Antoinette-Sassou-N’Guesso remplit bien ses missions régaliennes, selon le Pr Alexis Elira Dokekias. Faisant le bilan des cinq ans de vie dudit centre, il a relevé avec satisfaction les avancées enregistrées tant dans le suivi des malades que le traitement quotidien de ces derniers.

Le centre national de drépanocytose suit environ 23 000 patients drépanocytaires de la forme totale à Brazzaville, environ 5000 à Pointe-Noire et 4000 patients répartis entre Dolisie et Nkayi. Et dans ce nombre, de manière globale, la situation s’est nettement améliorée, contrairement aux années antérieures où la mortalité liée à cette maladie était en hausse. « Grâce à l’appui de l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, nous faisons un travail considérable dans le traitement et le suivi des patients atteints de la drépanocytose. Ainsi, cinq ans d’existence, notre centre n’a enregistré que six décès à ce jour. Mais, parmi ces morts, deux ont été atteints du coronavirus. Les efforts consentis ont réduit considérablement la mortalité due à cette maladie génétique », a précisé le Pr Alexis Elira Dokekias, directeur général de ce centre.

Il a fait savoir que si autrefois la drépanocytose a tué à grande échelle au Congo; aujourd’hui, avec la création de ce centre, la donne a changé. L’espérance de vie de ces malades augmente de plus en plus, pourvu que les parents de ces enfants suivent rigoureusement les recommandations qui leur sont édictées. « Nous avons dit aux parents de ces enfants qu’avec la drépanocytose, l’espoir est désormais permis. Actuellement, parmi les patients drépanocytaires que nous suivons, il y a un homme de 81 ans vivant à Talangai. L’autre patient qui est sous notre contrôle est une femme âgée de 79 ans. Cette maman qui habite Makélékélé a fait six enfants et plusieurs d’autres drépanocytaires que nous suivons, ils ont déjà dépassé 60 ans », a-t-il ajouté.

A l’occasion de la fête de la Nativité, le Centre national de drépanocytose a offert à une centaine d’enfants issus des parents démunis un repas ainsi que des jouets.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Le siège du Centre national de drépanocytose/ Adiac 2-Une vue des enfants drépanocytaires lors du repas, le 25 décembre/ Adiac

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