Droits de l'Homme : formation en vue des agents de police de Pointe-Noire

Jeudi 17 Septembre 2015 - 14:15

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Cette session de renforcement des capacités des agents de police de Pointe-Noire portera sur « le Respect de la dignité de la personne interpellée et incarcérée ». C’est en rapport avec le programme de monitoring des lieux de détention développé depuis octobre 2014 que la Commission diocésaine Justice et Paix a prévu cette formation qui démarre le 30 septembre prochain.

Les objectifs à la fois généraux et spécifiques que vise cette session sont, entre autres, de contribuer au respect des droits des personnes interpellées et incarcérées, de sensibiliser davantage les agents de police aux méfaits découlant de tous les actes attentatoires à la dignité humaine, de préserver les agents de police de la violation des droits des personnes interpellées et incarcérées.  Une centaine d'agents de police de Pointe-Noire prendront part à cette activité, signale-t-on.

La Commission Justice et Paix est un département de l’Église catholique qui a pour mission de promouvoir la paix par le respect des droits de l’Homme et de la justice sociale. Sa création obéit au vœu des évêques rassemblés au Concile Vatican II (1963-1965), lesquels ont émis le souhait de voir l’Église universelle se doter d’une institution qui mette en œuvre une pastorale des droits humains, mais aussi d’inciter la communauté catholique à promouvoir l’essor des régions pauvres et la justice entre les nations. Et dans le cadre de son travail, la Commission Diocésaine Justice et Paix entend prévenir toutes les atteintes à l’intégrité physique de la personne dès son interpellation et au moment de sa garde à vue voire de sa détention.

Ayant donc adhéré à la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants adoptée le 10 décembre 1984, la République du Congo considère de ce fait que la dignité de la personne humaine est sacrée. Ainsi, la pratique de la torture n’est pas permise et l’article 4 de la Constitution du 20 janvier 2002 stipule que, « Tout acte de torture, tout traitement cruel, inhumain et dégradant est interdit ».

Et dans le cadre de l’exécution de son programme sur le Monitoring des lieux de détention ( maison d’arrêt, commissariats de police et postes de gendarmerie), ladite Commission entend devenir l’un des partenaires privilégiés de la Police, de la Gendarmerie, de l’Administration pénitentiaire et de la Justice pour trouver des solutions à un certain nombre des difficultés de manière à prévenir les atteintes à la dignité de la personne.

 

Faustin Akono

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