Ebola : deux nouvelles innovations pour aider l’Afrique à se débarrasser du virus

Samedi 27 Décembre 2014 - 17:29

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Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit toujours en Afrique de l’Ouest, le Centre international pour les affaires stratégiques a proposé cette semaine à l’Union africaine (UA) deux technologies révolutionnaires qui pourraient être mises en œuvre très rapidement.

Pour permettre à l’Afrique d’endiguer l’épidémie du virus Ebola qui a déjà fait plus de 7000 morts en Afrique de l’Ouest, et devant le fait qu’on reproche au continent la lenteur de sa réaction pour combattre la maladie par manque de moyen pour alimenter son fonds de lutte contre l'épizootie, le Centre international pour les affaires stratégiques est venu à la rescousse des pays africains. Il  a proposé deux technologies susceptibles d’aider le continent africain à vaincre le virus Ebola, ainsi que ses services pour permettre au continent de réunir de l’argent nécessaire afin de lutter efficacement contre l’épidémie.

La première technologie présentée a été celle de la société suisse Bioinnovation qui a créé un kit de réponse rapide à Ebola. Les résultats de cette technologie indiquent qu’un simple prélèvement de salive, d’urine ou de sang, permet de savoir en trente minutes si un cas suspect est réellement positif. Cela veut dire que grâce à cette technologie, des mises en quarantaine inutiles pourraient être dorénavant évitées et des centres de santé remplis de nombreux malades et autres suspects pourraient être désengorgés.

La seconde technologie réputée tout aussi efficace qui a été présentée est celle de l’américain Alphagen. Cette société a créé un produit répulsif, utilisable sur les sols, les murs pour sécuriser les lieux. L’efficacité du produit va plus loin puisqu’on peut l’utiliser aussi sur les vêtements, qui resteraient imprégnés jusqu’à trente lavages.

 Cette technologie est déjà en vigueur à l’hôpital universitaire Health System, à Houston, au Texas ; elle est approuvée par les autorités américaines.  Nous pensons que le premier test en Afrique sera accepté ou toléré par la Guinée équatoriale, qui organisera une grande coupe africaine, a-t-on appris de bonnes sources. Elles garantissent la fiabilité de ces nouvelles techniques et précisent que leur utilisation en Guinée équatoriale, pays organisateur de la coupe, pourrait servir de « test grandeur nature ». Ce qui pousse déjà à croire que si les deux innovations présentées s’avéraient effectivement efficaces et que les financements permettaient leurs mises en œuvre à grande échelle, elles vont indubitablement  aider le continent africain à vaincre Ebola. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nestor N'Gampoula