Election présidentielle : Les porte-paroles de Denis Sassou N’Guesso insistent sur le respect des voies de recours

Mercredi 16 Mars 2016 - 20:06

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À la faveur d’une conférence de presse organisée le 16 mars à Brazzaville, les porte-paroles du candidat Denis Sassou N’Guesso ont appelé tous les candidats à l’élection présidentielle à plus de responsabilité et au respect des voies de recours.

Juste Mondelé qui a ouvert la série des communications s’est félicité du climat serein observé depuis le 4 mars, date de l’ouverture de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel. Cependant, a-t-il noté, en dépit de cet état de fait, certains candidats agitent la peur au point où de nombreux  Congolais éprouvent actuellement de la  psychose déplorable.

Ces candidats qui sèment la psychose, a-t-il ajouté, semblent essouffler par le rythme qui leur est imposé par la campagne accélérée de Denis Sassou N’Guesso décidé d’édifier le peuple profond sur son projet de société « la marche vers le développement ». C’est ce qui justifie, a dit Juste Mondelé, son périple à travers tout le pays.

De son côté, Bienvenu Okiemy a rappelé que le contrat social congolais est fondé sur les sacrés principes de la démocratie.  L’accession au pouvoir, a-t-il dit, se fait au moyen de la consultation du peuple souverain par le vote et non par la violence et autres manœuvres séditieuses. Ainsi, le 20 mars, jour de l’élection présidentielle, a précisé l’orateur, les candidats vont mesurer le degré d’adhésion du peuple à leurs projets de société par les suffrages exprimés en leur faveur.

« L’élection présidentielle et la circonscription unique », tel est le thème développé par François Ibovi qui a clairement indiqué que le scrutin présidentiel est une élection uninominale. C’est un candidat face  à ses potentiels électeurs et non un groupement de partis face au peuple. Il a passé en revue les différentes formes d’élection pour faire comprendre à certains candidats que la loi ne leur permet pas, en ce qui concerne l’élection du président de la République, d’organiser des activités de campagne électorale d’ensemble au premier tour du scrutin,  au nom de l’appartenance à un même  groupement politique.

Prenant la parole à son tour, Henri Marcellin Dzoumaguelet a édifié les journalistes sur les missions essentielles d’une Commission électorale indépendante (CNEI). Selon lui, il  y en a plusieurs, mais l’orateur s’est contenté de deux d’entre elles, à savoir : la centralisation des résultats transmis par les commissions locales et la transmission des résultats au ministre de l’intérieur pour la proclamation.

A propos de  ce dernier aspect, Henri Marcellin Dzoumaguelet a précisé qu’à ce niveau la compétence du ministre de l’intérieur est liée parce qu’il est contraint de ne proclamer que des résultats transmis par la CNEI sans retrancher ni ajouter.

Les résultats définitifs, a-t-il dit, ne sont proclamés que par la Cour constitutionnelle. Aucun organe quel qu’il soit, a-t-il précisé, n’a le pouvoir dans un pays démocratique de publier les résultats d’une élection politique populaire.

         La Cour Constitutionnelle demeure  la seule voie de recours

Si un candidat, a indiqué Henri Marcellin Dzoumaguelet, conteste les résultats proclamés par le ministre de l’Intérieur, il formule son recours à la Cour constitutionnelle. S’il se réfère au peuple, c’est de l’insurrection populaire, a-t-il martelé, avant de rappeler que ces principes juridiques sont communs à tous les pays africains de l’espace francophone.  

 

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des conférenciers

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