Elections en décembre 2017 : Human rights watch met la pression sur les autorités congolaises

Mercredi 10 Mai 2017 - 18:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les États-Unis, l’Union européenne et le Conseil de sécurité devraient imposer de nouvelles sanctions ciblées à l'encontre des principales autorités de RDC responsables, selon cette ONG internationale, des graves violations des droits humains et des tentatives de retarder ou d'entraver les élections.  

La situation des droits de l’Homme en République démocratique du Congo est scrutée de très près par diverses organisations internationales évoluant dans le secteur, à l‘instar de Human rights watch (HRW). L'ONG américaine a rendu public, depuis mardi 9 mai, un communiqué dans lequel elle s’en prend aux autorités politiques congolaises qui, d’après elle, ne font aucun effort pour améliorer tant soit peu les conditions de l’exercice des libertés fondamentales, dont les populations sont censées jouir. En plus d’entraver la poursuite du processus démocratique devant aboutir à la tenue des scrutins en décembre prochain, les autorités congolaises se signalent par de graves violations des droits de l’Homme, se convainc HRW.

D’où son appel à la communauté internationale qu’elle exhorte à la prise des nouvelles sanctions contre les dirigeants politiques congolais déjà visés par des sanctions antérieures initiées par les Etats-Unis et l’Union européenne. L’on se rappelle, en effet, que vers fin 2016, ces deux partenaires financiers de la RDC avaient annoncé des sanctions financières contre des responsables politiques et sécuritaires congolais, accusés d'être responsables de violations graves des droits de l'Homme.  « Les États-Unis, l’Union européenne et le Conseil de sécurité devraient imposer de nouvelles sanctions ciblées à l'encontre des principales autorités de la RDC les plus responsables des graves violations des droits humains et des tentatives de retarder ou d'entraver les élections », note cette ONG américaine.

Bien plus, ajoute l’association, ces mesures devraient être accompagnées d'une forte campagne des partenaires du Congo « indiquant qu'il y aura des conséquences graves dans leurs relations avec la RDC si des élections crédibles ne sont pas organisées d'ici à la fin de l'année ». Une lanière pour HRW de mettre la pression sur les autorités congolaises qui, d’après une certaine opinion, donnent l’impression de cautionner la lenteur du processus électoral de connivence avec la Centrale électorale.

Un accord conclu le 31 décembre entre la majorité et l'opposition prévoit la tenue de la présidentielle à la fin de cette année, mais cette échéance semble aujourd'hui hypothétique. Une gageure pour le gouvernement Tshibala, récemment formé, censé mettre les bouchées doubles pour que l’échéance électorale de décembre 2017 soit respectée.

Alain Diasso

Notification: 

Non