Électricité : la Banque mondiale va débloquer 60 millions de dollars pour le Congo

Le conseil des administrateurs du groupe a approuvé, le 16 septembre, l’octroi du crédit de 15 millions de dollars (plus de 7,652 milliards FCFA) et du prêt de 45 millions (plus de 22,956 milliards FCFA) à cet effet. Le premier sera délivré par l’Association internationale de développement et le second à débloquer par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement.

Le communiqué de la BM qui l’annonce, inscrit que ce financement permettra à la société nationale d’électricité (SNE) d’améliorer ses résultats au plan administratif, technique et commercial grâce à la mise en œuvre de nouvelles activités destinées à compléter les opérations en cours. Cet argent de plus devra donner à la SNE des outils dont elle a besoin pour accroître la qualité des services qu’elle fournit à ses clients et renforcer l’efficience, la transparence et l’imputabilité de ses résultats dans tous les domaines d’activité. Selon la BM, les fonds contribueront aussi à améliorer la performance et la gouvernance de la SNE afin de mettre en place des conditions propices à une exploitation et une gestion judicieuses des fournitures, travaux et services financés.

« … le financement additionnel contribuera à renforcer la viabilité financière du secteur, donc à alléger le fardeau budgétaire que le secteur électrique fait peser sur l’économie et à créer des possibilités d’investissements sociaux », a déclaré le chef d’équipe du projet à la BM, Mahine Diop. Pour la représentante résidente de la BM au Congo, Sylvie Dossou, justifiant cette décision d’ajouter des moyens financiers au projet, indique que la demande en électricité doublera dans les prochaines années. Cependant, les principales installations de transport d’électricité ne sont pas à la hauteur de ces défis.

Rappelons que le PEEDU a pour objectif d’accroître l’accès des populations pauvres de Brazzaville et Pointe-Noire aux services d’infrastructures de base, à l’électricité et à l’eau potable. Approuvé en 2010, le projet qui bénéficie de l’appui du gouvernement a déjà profité à quelque 260 000 personnes.