Électricité : le personnel se forme sur la nouvelle tarification envisagée

Samedi 13 Septembre 2014 - 12:26

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Le gouvernement a commandé une étude sur la tarification de l’électricité en République du Congo. Les techniciens aiguisent leurs connaissances en vue des résultats probants.

Les cadres et agents du ministère concerné, de la société nationale d’électricité et de l’agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) ont participé du 8 au 12 septembre, à la deuxième session de formation sur la tarification de l’énergie électrique. Cette session intervient après la première (14 au 18 juillet) qui avait permis aux participants de se familiariser avec de nouveaux concepts et outils sur la tarification de l’électricité.

La formation qui s'est achevée le 12 septembre a par contre a permis aux différents intervenants du secteur et cadres de l’Arsel de maîtriser parfaitement les différents modes de tarification, en commençant par la tarification au coût marginal. Des acquis qui se caractérisent par la maîtrise des caractéristiques typiques du système électrique ; des principes et étapes de construction d’un tarif ; des modes de fixation des tarifs d’électricité. Un programme de formation sur mesure.

« Un tarif doit être quelque chose de simple, plus juste et clair en tenant compte des investissements réalisés ; et il faut une culture sur la consommation de l’électricité », a indiqué le directeur général de l’Arsel, Émile Opangault, au terme de la formation. La maîtrise des mécanismes de calcul des tarifs d’électricité est indispensable aux décideurs qui en ont besoin pour fixer les différents tarifs d’électricité. 

« Les tarifs au Congo sont restés inchangés depuis 1994 alors que le secteur connaît des mutations avec la mise en exploitation de nouveaux équipements de production, de transport et de distribution et la recomposition du cadre juridique et institutionnel », a étayé le représentant du ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Guy Nganguia.

Dans son argumentaire, il a souligné que la loi portant code de l’électricité de 2003, veut que chaque segment de l’industrie électrique soit géré et pris en compte dans le calcul des coûts d’électricité. Tout ceci avec objectif d’assurer l’équilibre économique et financier de l’ensemble du secteur.

Par conséquent, selon lui, cet équilibre passe par une bonne analyse des données en présence et une maîtrise des coûts marginaux fondamentaux, permettant de déterminer le tarif à appliquer à chaque catégorie de consommateur et, notamment, aux couches sociales les plus vulnérables.

Notons que les différentes sessions de formation ont été organisées par l’Arsel avec le concours du cabinet international Brain consulting. Des diplômes ont été remis à chaque participant.

Nancy France Loutoumba

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : une vue des participants, photo Adiac Photo 2 : la remise des diplômes, photo Adiac