Enseignement supérieur : l’Agence universitaire de la Francophonie lance une sélection des dossiers d’appui à la recherche

Jeudi 3 Avril 2014 - 17:45

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Pour le président de la Commission régionale d’experts, J.R Assako Assako, il y a au menu, neuf dossiers institutionnels à la formation et vingt dossiers de soutien à la recherche, ainsi que quelques cas résiduels à régler

La deuxième session régionale d’experts (CRE) du Bureau Afrique centrale et des Grands lacs (BACGEL) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est organisée du 3 au 4 avril à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Elle est consacrée à l’examen de 29 dossiers d’appui à la recherche et aux formations professionnalisantes déposés par soixante-treize universités membres du Bureau régional. Ainsi, 29 dossiers seront examinés et choisis parmi un certain nombre de critères dont l’excellence scientifique et la pertinence régionale des dossiers qui devraient permettre de retenir une dizaine qui seront subventionnés par l’AUF (organisme de la francophonie en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche francophone).

Selon le président du CRE, « Nous sommes là pour apprécier avec objectivité et compréhension les dossiers de nos collègues qui sollicitent le soutien de notre institution commune, j’ai nommée l’AUF ».

« Connaissant la clairvoyance des uns et des autres et notre sens partagé de l’objectivité, je ne doute pas un seul instant de la justesse des décisions qui seront prises par notre instance. C’est la condition suffisante pour que ces décisions se soutiennent par elles-mêmes en tout temps et où que ça soit », a assuré J.R Assako Assako.

Dans son mot introductif, le directeur général du Bureau régional Afrique centrale et des Grands lacs, le professeur Alain Ondoua, a souligné que le Bureau régional est une émanation du Conseil scientifique de l’Agence Universelle de la Francophonie (AUF), qui a pour objectif d’assurer la crédibilité scientifique des choix qui sont opérés dans la sélection des projets qui sont signés sur la base d’appels d’offres lancés chaque année au Bureau régional de l’AUF. « Nous organisons deux sessions de la Commission par an. Une délocalisée dans l’un des pays de la région, l’année dernière nous étions au Tchad, puis cette année au Congo, et la deuxième session a généralement lieu au Cameroun au mois de juillet dans l’un de nos établissements membres », a-t-il ajouté.

« La recherche dans les universités se heurte souvent à des problèmes de financement que les institutions ne sont pas souvent en mesure d’assumer seules. J’apprécie avec beaucoup de sincérité les efforts que vous ne cessez de déployer et les résultats obtenus dans l’appui à la recherche par l’AUF dans la sous-région Afrique centrale », a reconnu le recteur de l’université Marien-Ngouabi, Armand Moyikoua, qui a rappelé que la session de Yaoundé 2013 a montré, lors de l’évaluation des rapports finaux et des projets de coopération interuniversitaire, une grande disparité dans la présentation des résultats. Aussi, la conférence régionale des experts avait-elle recommandé au Bureau Afrique centrale et des Grands lacs de mettre à la disposition des porteurs de projets, un canevas de rapport. La formation des projets porteurs annoncés à Yaoundé en 2013 pour les universités de la sous-région reste d’une impérieuse nécessité.

Guillaume Ondzé