Environnement : la CEEAC et le Fonds mondial pour la nature (WWF) désormais liés par un accord de partenariat

Jeudi 3 Septembre 2015 - 18:40

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’accord a pour objectif de définir les thématiques prioritaires pour l’Afrique centrale en matière d’environnement et de gestion de ressources naturelles.

Signé le 1er septembre, respectivement par le secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi et le directeur du Bureau Régional pour l’Afrique, Frédérick Kwame Kumah, cet accord vise deux axes stratégiques prioritaires à savoir : la réduction des empreintes  écologiques de filière huile de palme en Afrique centrale ; la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles  et contre les émissions des gaz à effet de serre en vue d’un développement socioéconomique respectueux de l’environnement et bénéfique pour les populations dans les pays membres de la CEEAC.

Dans leurs allocutions prononcées à cette occasion, les deux personnalités se sont félicités de l’intérêt que revêt la formalisation dudit accord.

« Ce partenariat marque le renforcement de la collaboration en faveur d’une action conjointe et solidaire, nécessaire à la mobilisation des ressources, l’élaboration de politiques, l’assistance technique, les formations et le renforcement des capacités à usage responsable du capital naturel en vue de contribuer au développement d’une économie verte en Afrique centrale ».

« La conjonction des efforts entre leurs deux institutions d’une part, et entre elles et les autres partenaires au développement constituent un préalable à la prise en considération du poids de l'Afrique centrale dans un monde où l'homme est appelé à vivre en harmonie avec la nature », estiment-ils.

Pour sa part, le secrétaire général de la CEEAC a souhaité que les activités à développer dans le cadre du présent accord doivent viser la transformation du capital naturel en capital productif

« Nous devons passer de la conservation à l’économie de la conservation pour être en phase avec notre statut d’organisation économique au service de l'intégration régionale et les attentes des Etats », a conclu Ahmad Allam-mi.

Yvette Reine Nzaba

Notification: 

Non