Evènements du 4 avril : la SNDE déplore la perte de matériels au quartier Ngangouoni

D’après le directeur général de la SNDE, Louis Patrice Ngagnon, qui s’est exprimé sur cette question, le 9 avril, c’est l’unique agence SNDE qui a été touchée pendant ces évènements dans cette zone, étant située dans le rayon où les affrontements étaient plus intenses. Selon un constat fait sur le site, au total deux véhicules d’exploitation de marque Hillux 4x4, ont été saccagés. Les bureaux de cette agence SNDE Château d’eau Ngangouoni ont été aussi éventrés et vandalisés par les assaillants.

Dans son récit des faits délivré peu avant la visite du site, Louis Patrice Ngagnon a exprimé son profond désarrois suite à cet incivisme. « L’occasion que vous m’offrez, me permet de relever avec indignation et désolation, ce qui s’est passé le 4 avril dans les quartiers sud. Nous n’avons pas été certes, victimes de destruction sauvage de nos installations mais des vandales ont détruit cyniquement les voitures d’exploitation que nous avons pourtant acquises difficilement. Franchement, nous en sommes beaucoup préoccupés », s’est-il indigné. Cependant, l’usine de production d’eau et les potablocs construits dans les environs, n’ont pas été touchés par ces évènements. Ils continuent de fonctionner jusqu’à ce jour, après juste deux jours d’arrêt.

Avant de visiter cette agence SNDE Ngangouoni, Louis Patrice Ngagnon a supervisé la passation de service entre Victor Bila, directeur départemental entrant de la SNDE Brazzaville, et Olivier Francis Kifoula, quant à lui affecté à Oyo. A en croire le DG de la SNDE, cette mutation opérée par le ministre de l’énergie et de l’hydraulique, Henri Ossebi, vise à rechercher des performances au sein de l’entreprise, conformément au cahier des charges que la SNDE a signé avec le gouvernement. « L’évaluation que nous avons réalisée a montré que les résultats enregistrés n’ont pas été satisfaisants ; ainsi avons-nous procédé au changement. Donc désormais à Brazzaville, le directeur départemental est monsieur Bila Victor », précise Louis Patrice Ngagnon.