Fécohand : l’avocat de Benjamin Mankou conteste la nomination des entraîneurs

Samedi 13 Juillet 2013 - 11:15

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Me Amédée Nganga estime que le bureau sortant de la Fédération congolaise de handball (Fécohand) n’a pas compétence pour désigner les entraîneurs de l’équipe nationale, son élection ayant été invalidée

Le 30 juin 2013, les responsables sortants de la Fécohand initiaient la note de nomination des entraîneurs devant diriger les Diables rouges cadets et juniors. Michel Kaya se voyait ainsi confier la mission d’entraîner la première catégorie, avec pour adjoint Victor Matené. La seconde catégorie revenait à Simon Badénika associé à Jacques Nzaba. Les nominations étaient médiatisées le 11 juillet alors que sept jours avant, la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS) invalidait l’élection des membres du bureau sortant de la Fécohand.

Me Amédée Nganga, avocat de Benjamin Mankou, concurrent du président sortant Henri Joseph Parra, est monté au créneau contre ces nominations, qu’il juge illégales. « Une attitude respectueuse de la loi, pour le bureau sortant de la Fécohand, aurait été de ne prendre aucun acte à la suite de la décision rendue le 2 juillet par la CCAS  », a-t-il déclaré.  Outre l’invalidation de l’élection, la décision de la CCAS, rappelons-le, préconisait la mise en place d’une commission ad hoc devant prendre en main les affaires courantes de la Fécohand. Les deux candidats à la présidence, Benjamin Mankou et Henri Joseph Parra devraient donc se préparer pour retourner aux urnes.

Seulement, certaines sources indiquent qu’en attendant la mise en place officielle de la commission ad hoc par le ministère des Sports, c’est le bureau sortant qui a la responsabilité de gérer les urgences. Il s’agit notamment de la participation des Diables rouges juniors à la Coupe du Monde du 14 au 28 juillet 2013, outre la préparation de la Coupe des nations qui se jouera à Oyo en août. C’est principalement pour ces urgences que les entraîneurs ont été nommés. Cette version des faits est contestée par Me Amédée Nganga qui explique que la décision rendue par la CCAS ne confiait pas au bureau sortant la gestion des affaires courantes.

La situation actuelle de la Fécohand suppose donc que la commission ad hoc devrait être mise en place le plus vite possible pour apaiser ce climat. Même si certains spécialistes soulignent qu’aucun texte de la Fédération internationale de handball ne prévoit une collaboration entre cette structure mondiale et une commission ad hoc dans la gestion des affaires d’une fédération qui lui est affiliée.

Rominique Nerplat-Makaya