Festival de cinéma des cultures minorisées du monde: Brazzaville et Kinshasa à l’honneur

Vendredi 24 Août 2018 - 21:00

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Pendant dix jours, les deux Congo ont été au rendez-vous à Douarnenez (ouest de la France) pour la 41e édition d'un festival de cinéma consacré aux cultures minorisées du monde.

Quatre-vingts films, documentaires ou fictions ainsi que des débats ont été proposés à l’occasion, pour tenter d'apprivoiser cette immensité d'Afrique centrale. Un moment de débats et de découvertes de talents des deux Congo à l'actualité souvent tragique. « En quarante ans, nous nous sommes rendu compte que nous nous étions très peu intéressés à l'Afrique subsaharienne et qu'il était grand temps de s'y pencher », a expliqué Yann Stéphant qui dirige depuis cinq ans ce festival.

Le festival qui s'achève ce 25 août a mis en lumière les oeuvres de jeunes créateurs congolais, comme celle de Machérie Ekwa Bahango, une jeune réalisatrice dont la première fiction figure dans la sélection panorama à la Berlinale 2018. A travers le portrait d'une jeune fille, "Maki'la", tourné à Kinshasa, met en scène la survie au quotidien des enfants des rues, entre violences faites aux femmes, pauvreté et délinquance ou encore le documentaire de 1953 Les statues meurent aussi ", signé Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet, mais aussi "Kin kiesse ou les  joies douces amères de Kinshasa-la-belle"  (1982)

Toujours dans le focus des deux Congo, le public a été également amené à découvrir l'œuvre du réalisateur haïtien, Raoul Peck, "Lumumba, la mort d'un prophète" (1992), sur cette figure charismatique de l'histoire congolaise, assassinée en 1961.

 

Durly Emilia Gankama

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