Fonction publique : les enjeux du nouveau recensement des agents civils de l’Etat

Mercredi 26 Octobre 2016 - 21:45

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Le ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a expliqué dans une adresse faite, le 26 octobre à Brazzaville, à l’endroit des autorités déconcentrées, décentralisées et préfectorales, les modalités pratiques du prochain recensement général du personnel civil de l’Etat.

Le ministère de la Fonction publique entend avoir une maitrise parfaite des effectifs des agents civils de l'Etat afin de mieux gérer les carrières administratives, le répertoire des départs à la retraite, le nombre des recrutés par année et réorganiser la gestion prévisionnelle des besoins de l’Etat.

Le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga a d’ailleurs notifié qu'il y a un déficit important du personnel domestique, des jardiniers et autres dans les administrations de l’Etat.

« Le recensement de 2012 n’a pas été concluant parce que c’était une expérience. Jusque-là, nous n’avons pas un fichier référencé pour savoir si telle fonction a disparu où pas à la Fonction publique. Il nous faut automatiser la retraite », a -t-il indiqué.

Prélude à ce recensement annoncé pour ce 28 octobre, le ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat avait amorcé une phase pilote dans le département des plateaux avec l’apport des autorités déconcentrées, décentralisées, sous-préfectorales, directeurs d’écoles publiques et les chefs de centres de santé.

S’inspirant de cette expérience, le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga a proposé une approche pratique pour le prochain recensement général du personnel civil de l’Etat. Cette approche avait d’ailleurs fait l’objet d’une validation consensuelle lors d’une réunion organisée avec les cadres relevant de son ministère.

L’approche consiste à fournir aux agents de l’Etat une fiche de recensement à remplir et mettre dans une enveloppe afin de remettre le pli aux autorités susmentionnées  pour vérification et validation.

« Le chef du village signe et valide puis il transmet au sous-préfet le même document pour vérification des informations déclarées du fonctionnaire et donne ses avis. Par la suite, il fait remonter la fiche du recensement et documents demandés au préfet qui au final remettra le tout au ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat », a indiqué le ministre.

À Brazzaville, l’approche sera exécutée par les cadres du ministère de la Fonction publique appuyés par les maires d’arrondissements et les directeurs d’écoles publiques pour avoir les résultats fiables.

Enfin, le ministre a rassuré qu’une phase contentieuse s’ouvrira pour les agents de l’Etat déserteurs ou absents à leur poste. Nous recherchons d’abord ceux qui accomplissent au quotidien les missions de l’Etat, a-t-il souligné.

Fortuné Ibara

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