Formation qualifiante : l’Italie se propose d’apporter son expérience au Congo

Les entretiens entre les deux personnalités ont tourné autour des sujets inhérents à la formation qualifiante, à l’agriculture, à l’exploitation forestière, à la création d’emplois et à la construction des bâtiments.

Le diplomate italien a émis le vœu de voir les deux pays investir dans la formation des ressources humaines pour espérer, a-t-il expliqué, diversifier l’économie congolaise.   

« L’Italie dispose d’une grande expérience dans le domaine de la formation des formateurs. Il y a des possibilités que nos deux pays entretiennent des partenariats dans ce sens, notamment dans les secteurs agricoles, du bois et de la construction », a-t-il indiqué. Stefano De Leo a ajouté que le Congo jouit d’un atout important dans le domaine de l’exploitation forestière au regard de l’ensemble des forêts dont il possède. 

« Si l’on peut engager des chantiers importants dans les secteurs que je viens de citer, on pourrait espérer, dans un futur proche, renforcer la coopération entre nos Etats », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, le diplomate italien a rappelé que son pays dispose de nombreuses sociétés au Congo. Ce qui constitue, selon lui, un avantage pour la création d’emplois surtout pour les jeunes, dont l’âge varie entre 15 et 30 ans.  

« Les secteurs d’activités dans lesquels l’Italie compte investir au Congo constituent les leviers de l’économie de mon pays. Il pourrait en être autant pour le Congo si nos deux pays mutualisent leurs efforts », a-t-il insisté, arguant que la crise économique que traverse le Congo est presque mondiale. Il suffit, a-t-il conclu, de créer des partenariats économiques fructueux pour venir à bout de cette conjoncture.