Gendarmerie nationale : de nouveaux venus à la tête du 1er groupement mobile et du groupement des transports aériens

Précédemment en service au 1^er groupement de gendarmerie mobile, en qualité de commandant de cette unité d’intervention, le lieutenant-colonel Hermann Adelphe Ulrich Mouassiposso-Mackonguy s’occupera désormais du groupement des transports aériens, basé à Maya-Maya. En effet, né le 5 mai 1974, à Brazzaville, le promu est détenteur d’un master ès arts et sciences politiques et militaires, obtenu à l’Ecole royale militaire de Belgique, en juillet 2013. Produit de l’Ecole militaire préparatoire général Leclerc, il fait partie de la promotion « Hilaire Motemo » et a intégré les Forces armées congolaises  (FAC) en 1992.

En mai 2001, le lieutenant-colonel Hermann Adelphe Ulrich Mouassiposso-Mackonguy intègre la gendarmerie nationale, par décret de changement d’armée. Il suit, de novembre 2001 à mars 2002, une formation professionnelle d’officier de gendarmerie, sanctionnée par une attestation de stage à l’Ecole de la gendarmerie nationale de Brazzaville et d’août 2003 à juillet 2004, le cours supérieur d’officier de gendarmerie (Brigade des capitaines) sanctionné par le diplôme de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale, à Melun (France).  De septembre 2008 à juin 2009, il fait le cours d’état-major assorti d’un diplôme et d’un certificat de poste de commandement bataillon maintien de la paix, à l’Ecole d’état-major de Libreville (Gabon).

Sur le plan professionnel, il a occupé, successivement, les fonctions de  commandant de la compagnie de gendarmerie territoriale de Pointe-Noire et de Ouesso ; chef de division entraînement et emploi des forces et chef du Centre de renseignement et d’opérations, il a été jusqu’à sa dernière nomination commandant du 1^er groupement de gendarmerie mobile avant d’être remplacé par le lieutenant-colonel Nicolas Ngakosso. Officier dans l’Ordre du mérite congolais, il a été décoré Croix de la valeur militaire et médaillé commémorative du 50^e  anniversaire des FAC et de la gendarmerie nationale.

Qui est le lieutenant-colonel Nicolas Ngakosso ?

Détenteur d’une maîtrise en science économique, option monnaie et finance, obtenue à l’université Marien-Ngouabi et d’un master II en stratégie défense et sécurité gestion des conflits et des catastrophes, décroché à l’université de Yaoundé 2 au Cameroun, le nouveau commandant du 1^er groupement de gendarmerie mobile a également un parcours scolaire et professionnel élogieux.  En effet, de 2001 à 2002, Nicolas Ngakosso  passe avec succès sa formation à l’école des officiers de la gendarmerie nationale de Melun en France. Chef de division entraînement et emploi des forces et chef de centre de renseignements et d’opérations de la gendarmerie nationale de 2008 à 2009, le promu est lui aussi diplômé de l’école d’état-major de Libreville au Gabon.

Avant son affectation à la gendarmerie nationale en 2002, il a servi durant une année au groupement para commando en qualité de chef de division du personnel. Le lieutenant-colonel Nicolas Ngakosso a également participé à diverses  opérations et manœuvres militaires multinationales. Il a été successivement officier adjoint des opérations de l’unité de police composée de la Force multinationale de l’Afrique centrale et Micopax MB en République centrafricaine, commandant de l’une des brigades de l’exercice militaire multinational Barh-el-gazel en 2007 au Tchad. Chef d’état-major du 1^er groupement de la gendarmerie mobile de  2011 à 2013, le nouveau commandant de cette unité connaît bien sa maison. Il a aussi commandé le groupement ferroviaire basé à Pointe-Noire.

Médaillé dans l’ordre de la croix de la valeur militaire, chevalier dans l’ordre du mérite congolais, Nicolas Ngakosso est aussi chevalier dans l’ordre du conseil de paix et de la sécurité de l’Afrique centrale et médaillé d’argent dans l’ordre des sauveurs et prévôt des catastrophes  et autres.

Installant les heureux promus, le général Paul Victor Moigny leur a remis l’étendard de commandement, après la lecture des actes administratifs les nommant à ces postes. Il a également respecté la formule traditionnelle, demandant à la troupe de reconnaître, désormais, les deux lieutenants colonels comme leurs chefs et de leur obéir en tout ce qu’ils leur commanderont.