Genre : les femmes motivées à veiller sur leurs droits

Lundi 1 Avril 2019 - 15:00

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Le conseil municipal de la commune de Kintélé, dans la partie nord de Brazzaville, a sollicité lors d'une causerie-débat, le 30 mars à son siège, l'implication des Congolaises dans la défense de leurs droits et leur participation massive à la production agricole nationale.  

La rencontre a été organisée dans le cadre de la clôture des célébrations du mois de la femme. Les différentes communications délivrées à cette occasion ont encouragé les femmes à s’impliquer de manière effective dans l'agriculture à travers des coopératives, afin d’augmenter la production nationale et renflouer les marchés en denrées alimentaires de base.   

Les femmes et filles ont été, en outre, invitées à se lancer en politique et à prendre une place de choix dans les administrations, à oeuvrer pour le changement par l'innovation, les constructions intelligentes, l'éducation scolaire, etc., aucun métier n'étant réservé spécifiquement aux hommes. « Jugulons toutes les formes de discrimination, afin d’avoir un monde plus équilibré », a indiqué Frégale Sayi Mpou, une panéliste.  

« L’implication de la femme congolaise dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire des produits de base intègre parfaitement la vision du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, telle que notifiée dans notre Constitution qui stipule, en son article 17, que la femme a les mêmes droits que l’homme », a indiqué Stella Mensah Sassou N’Guesso, maire de la commune de Kintélé.

Accélerer le processus de pénalisation de la sage-femme

Par ailleurs, pour clôturer également le mois de la femme, l'association Accès droit pour tous (ADPT), une organisation féminine que dirige Valentia Iloki, a animé, le même jour, une causerie-débat sur le thème « Les violences stéréotypées faites aux femmes : disons non à la violence faites aux femmes par les femmes ». A cette causerie-débat à laquelle ont pris part le secrétaire exécutif du conseil consultatif de la jeunesse, Juste Bernardin Gavet, et Charlotte Opimbat, députée à l’Assemblée nationale, les membres de l'ADPT ont proposé l’accélération du processus de pénalisation des sages-femmes, afin que celles-ci répondent régulièrement de leur manque de professionalisme qui occasionne les cas d'homycide.

Les participants ont aussi désapprouvé les rites de veuvage et décrié le manque de professionnalisme des sages-femmes, le complexe de supériorité ainsi que les attitudes de mépris des femmes cadres et les maltraitances des filles par leurs belles-mères.

Pour amorcer le processus de pénalisation des sages-femmes, l’ADPT espère, en premier, la redynamisation du code de la famille avant de souhaiter qu'il y ait une proposition de loi au niveau de l’hémicycle.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Stella Mensah Sassou N’Guesso, maire de la commune de Kintélé, lors de son intervention /Adiac Des participants à la causerie-débat de l'ADPT/Adiac

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