Genre : vers une autonomisation financière des femmes

Lundi 21 Septembre 2015 - 16:13

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Sur initiative du Consortium panafricain des droits de l’homme et de lutte contre la toxicomanie (CPDHLT) et du Cabinet de nutrition et de phytothérapie Enoce bio, un atelier de formation des femmes et de jeunes filles a été organisé le 19 septembre dernier à leur intention dans le 3e arrondissement Tié Tié à Pointe-Noire en vue de les aider à se prendre en charge par des entreprises rémunératrices.

Jouir d’une autonomie financière par la fabrication et la distribution des médicaments nutritionnels et autres compléments alimentaires, à base des produits naturels, sans oublier les autres activités lucratives connexes, qui relèvent de la compétence des femmes et des jeunes filles a été le principal but de l’atelier, qui intègre aussi la perspective de lutte contre la pauvreté en milieu féminin.

Présentant les objectifs de l’atelier, Joséphine Enoce Bouanga, directrice générale du Cabinet Enoce Bio,  a dit que celui-ci vise à  soutenir les femmes dans la fabrication  des produits bio et des médicaments notionnels en vue de leur autonomie financière, avant d'exprimer son souhait de voir plusieurs femmes formées sillonner le monde pour partager l’expérience du Congo en la matière.

La formation a été axée sur le partage d’expériences en maraichage, en conception et vulgarisation des logiciels en informatique, en coupe (couture), en fabrication de jus de gingembre, en valorisation et revalorisation du reste des noix de palme par la fabrication d’huile de cheveux, en revalorisation de la tomate, du piment, de la pâte d’arachide, en revalorisation de la couture congolaise à l’étranger, en l’établissement de la chaine des valeurs entre le maraichage et la valorisation du piment, de la tomate, de la farine du manioc, de la pâte d’arachide…

Lors de la formation, les femmes et les filles ont émis le vœu qu’Enoce Bio les aide dans la conservation des produits tels les piments, la pâte d’arachide, le jus de gingembre et le yaourt, mais aussi dans leur commercialisation.

Un projet sera mené conjointement par le CPDHLT et le Cabinet Enoce Bio sur la formation des femmes et des jeunes filles vulnérables, sur la fabrication et à la distribution des médicaments nutritionnels et des produits bio, a ajouté Joséphine Bouanga à la fin de l’atelier. Projet qui bénéficie de l’appui des bailleurs de fonds des Etats Unis d’Amérique, par le biais de leur ambassade au Congo Brazzaville.

Le CPDHLT que dirige Victor Kaya a pour missions de soutenir et d’encadrer les personnes vulnérables, de promouvoir le développement socio-économique durable du Congo, en Afrique et dans le monde.

Le Cabinet Enoce Bio emploie près de seize salariés. Son but est d’atteindre le chiffre 100 d’ici à cinq ans.  

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Une vue des produits agricoles bio crédit photo"Adiac"

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