Golfe de Guinée : une réunion de haut niveau sur la sécurité maritime à Yaoundé

Mardi 9 Février 2016 - 12:50

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Organisée sous l’égide de Cééac, la Cédéao et CGG, la réunion sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée qui a débuté le 8 février, permettra aux participants d’accoucher de nouvelles stratégies communes contre la piraterie, le trafic illicite d’armes, et d’autres formes de criminalité.

«L'insécurité maritime dans le Golfe de Guinée constitue un phénomène complexe qui affecte la situation économique et politique des Etats du Golfe de Guinée, avec des conséquences très sérieuses, y compris pour ceux qui ne disposent pas d'accès direct à la mer », a déclaré le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cééac), Ahmad Allam-Mi.  Il s'agit, selon ce dernier, « d'une session extraordinaire des hauts responsables du centre interrégional de coordination pour la mise en œuvre de la stratégie commune CEEAC-CEDEAO-CGG de sûreté et de sécurité maritime du Golfe de Guinée ».

La criminalité transnationale fait peser de graves menaces sur la sécurité et la sûreté maritimes, la paix et la stabilité internationales, et constitue un véritable obstacle au développement économique des Etats de l'Afrique centrale et de l'Afrique de l'Ouest, soutiennent nombreux prenant part à la rencontre. Durant cinq jours de travaux, les délégués présents dans la capitale camerounaise vont prouver la volonté politique des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cééac, de la Cédéao et de la Commission du Golfe de Guinée (CGG), de s'attaquer à la criminalité maritime.

Le secrétaire général de la Cééac a été plus précis lors d’une conférence de presse annonçant cette activité : il s’agit du trafic d'armes et des stupéfiants, en passant par la traite des êtres humains, la piraterie et les vols à main armée en mer, la pêche illicite, l'enfouissement des déchets toxiques etc. « J'en appelle de tous mes vœux à la mobilisation de nos Etats et des opérateurs de la mer, de nos Communautés régionales, de l'Union africaine et de la Communauté internationale, afin que nous poursuivions ensemble les efforts communs pour renforcer l'existant, car dit-on, c'est l'union qui fait la force », a lancé Ahmad Allam-Mi, indiquant que Yaoundé facilitera l'examen et la validation des documents présentés par une équipe d’experts.

 

Fiacre Kombo

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