Gouvernement de transition : l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre revendique une place de choix

Mardi 17 Janvier 2017 - 17:45

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Cette opposition estime avoir fait beaucoup de concession allant jusqu’à laisser au Rassemblement la présidence du Conseil national de suivi de l’accord ainsi que le poste de Premier ministre et, par conséquent, mérite une meilleure rétribution.  

Toutes les parties prenantes à l’accord du 31 décembre jouent leur va-tout pour s’aménager un espace dans la configuration du prochain gouvernement de transition. Il est question, de part et d’autre, de s’en tirer avec un maximum des postes en vue d’un meilleur positionnement, quitte à l’exploiter au mieux des intérêts de la composante. C’est dans cet état d’esprit que l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre de la Cité de l’Union africaine est montée au créneau pour réclamer, par le biais d’une déclaration politique, une place de choix à l’instar de la majorité présidentielle et du Rassemblement. En fait, cette frange de l’opposition conduite par Vital Kamerhe, chef de sa délégation au dialogue de la cité de l’UA, veut avoir voix au chapitre et refuse d’être traitée comme quantité négligeable.

Dans ce document signé conjointement par Vital Kamerhe, Steve Mbikayi et Mokonda Bonza, cette opposition estime avoir fait  beaucoup de concession allant jusqu’à laisser au Rassemblement la présidence du Conseil national de suivi de l’Accord ainsi que le poste de Premier ministre pour faire avancer le processus. L’on ne peut donc pas ignorer la force politique que représente aujourd’hui l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre grâce à laquelle le compromis politique du 31 décembre a été rendu possible, explique-t-on. De ce fait, cette force politique milite pour que celui qui était co-modérateur de sa délégation aux travaux de la Cité de l’UA puisse avoir une place de choix dans la configuration institutionnelle de la transition.

« Une place de choix est réservée au premier et au deuxième de l’élection présidentielle de 2011, la tendance est d’oublier celui qui était troisième à cette élection, le comodérateur de la délégation de l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre », peut-on lire dans le document. Sans ambages, les membres de cette opposition soutiennent Vital Kamerhe dont le parti, l’UNC, est la troisième force politique de l‘Assemblée nationale. C’est du reste en vertu de son poids politique que l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre revendique quinze ministères dont trois vice-ministères pour être en phase avec ses aspirations.

 

 

Alain Diasso

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