Handicap cérébral : les organisations de prise en charge sollicitent l’implication des médias

Le projet est financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre conjointement par le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (Reiper), l’AHA et l’association des parents d’enfants handicapés du Congo.   

L’orateur a circonscrit sa communication sur la première édition du téléthon organisé le 28 juillet de l’année en cours à Brazzaville, le coût élévé des médicaments, l’organisation prochaine des différentes activités, le problème de l’infirme moteur cérébral, la date limite du financement de ce projet par l’UE et bien d’autres.  

En effet, a expliqué André Kabi, les enfants IMC ne sont pas des malades dont les parents doivent aller masser leurs différents membres du corps. Ils sont des infirmes moteurs cérébraux qui souffrent au niveau de leur tête et méritent une prise en charge neurologique.

Selon lui, un adulte qui a fait un accident vasculaire cérébral peut devenir un IMC car il ne saura plus parler ni marcher.  À cet effet, il a demandé aux professionnels des médias de sensibiliser les parents de ces enfants à ne pas les abandonner ou les tuer par pression de la société. « Ces enfants peuvent avoir une amélioration si la prise en charge est faite dans les délais requis. Arrêtez de les rejeter car ils ne sont pas responsables de leur état », a-t-il exhorté, avant d’ajouter que « parfois les parents sont les seuls responsables de cette catégorie d’enfants »

L’orateur a, en outre, annoncé l’organisation de la deuxième édition du téléthon, le 3 décembre prochain, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des personnes handicapées.

Le téléthon est une stratégie adoptée pour doter ce prix des ressources matérielles, financières et de services divers nécessaires à l’atteinte des résultats. Il a pour objectif de contribuer à la promotion des droits des enfants IMC au Congo. Il vise aussi à convaincre les donateurs potentiels de l’intérêt à soutenir, alimenter le Fonds Leendert Struijs pour le Congo ainsi que contribuer à la mise en œuvre du plan d’action national des personnes handicapées.   

La journée sera marquée également par l’attribution du prix au lauréat de l’année dénommé « Prix Leendert Struijs pour le Congo ». Le prix encourage les bonnes actions des parents ou tuteurs des enfants IMC en faveur de la promotion et la protection de leurs droits dans les localités couvertes par le projet : Bétou, Brazzaville, Dolisie, Nkayi, Owando et Pointe-Noire.

 Notons que l’invite aux professonnels de médias a été réitérée par le coordonnateur du Reiper, Joseph Bikié. Actuellement, le projet compte quatre cents enfants au lieu de deux cents comme prévu, a t-il expliqué. 

L'identification des lauréats sera faite par les agents du ministère des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité.