Honneur et paix : les grands chanceliers d'Afrique et de France se concertent à Brazzaville

Jeudi 27 Juin 2019 - 19:37

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La neuvième conférence des grandes chancelleries d'Afrique francophone subsaharienne et de France, ouverte le 27 juin au Centre international de conférence de Kintélé, porte sur la diplomatie et la décoration.

Dix-sept délégations des grands chanceliers venus de France, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Cameroun, de Centrafrique, de la République démocratique du Congo, de la Guinée, de la Principauté de Monaco, du Tchad et du Congo, pays organisateur, prennent part durant deux jours aux assises.

Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye, a souligné que la présente conférence invite les diplomates, professionnels de bons-offices, à plus de savoir-faire pour dépassionner et détendre le monde, particulièrement chargé d’angoisses. De la sorte, l’humanité reconnaissante saura leur rendre un hommage bien mérité sous la forme de différentes palmes honorifiques pour leurs bons et loyaux services rendus à la cause de la paix. « Il est heureux de constater que la francophonieespace de dialogue de cultures, de solidarité, d’humanité, de promotion du mérite et de l’excellence, s’enracine davantage dans l’action diplomatique à travers une organisation d’échanges d’expériences et de réflexions de haut niveau qu’est la Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France »,  a-t-il relevé.

En sa qualité de président en exercice de la Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France, le général d’armées Benoît Puga, Grand chancelier de la légion d’honneur de France, a exhorté les secrétaires, ses consœurs et confrères à travailler sur les recommandations prises lors de la dernière conférence, tenue au mois dernier à Paris, et progresser notamment dans le domaine de la rédaction d’une charte ; un travail constructif qui va leur permettre de continuer dans ce sens, à l’occasion des prochaines conférences.

Le Grand chancelier des ordres nationaux, le colonel Norbert Okiokoutina, a rappelé que c’est en septembre 2012 que la Grande chancellerie des ordres nationaux est devenue membre à part entière de cette conférence. Elle concentre son action, a-t-il poursuivi, sur la culture du mérite, de l’excellence et de la reconnaissance des talents individuels et entend apporter chaque jour sa contribution multidimensionnelle, non seulement par les meilleures des distinctions honorifiques et des symboles de la République, mais aussi par la lutte que mène le Congo sur la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, contre l’incivisme, la corruption et toutes les antivaleurs. « C’est la raison pour laquelle la mise en œuvre des recommandations et résolutions prises lors des précédentes éditions a toujours été notre préoccupation majeure. Nous tenons par exemple pour preuve, l’évolution constante de la question du genre à travers la reconnaissance exceptionnelle du mérite féminin à l’occasion de la journée de la femme du 8 mars de chaque année », a-t-il ajouté.

Deux orientations principales font l’objet d’échanges approfondis : une nouvelle configuration sera donnée à cette conférence, grâce au projet de la nouvelle Charte qui sera examinée, avec à la clé, le projet de débaptisation de l’organisation.

La conférence des Grandes chancelleries d’Afrique subsaharienne et de France, précisons-le, est un cadre d’échanges et de concertations des structures de gestion des distinctions honorifiques qui ont en commun l’usage de la langue française.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

1- De gauche à droite, le Grand chancelier, le général d'armée Benoît Puga, au milieu le secrétaire général de la présidence de la République et à l'extrême gauche Norbert Okiokoutina 2- Les participants à la conférence

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