Insertion professionnelle: le PDCE envisage une formation de 8.000 jeunes vulnérables

Lundi 27 Avril 2015 - 16:45

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Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), projet du ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi appuyé par la Banque mondiale,  donnera une formation sur les petits métiers aux jeunes vivants dans les zones urbaines.

C’est la principale décision prise au cours de la réunion de proximité organisée le 24 avril à Brazzaville, en prélude à la campagne de formation qui regroupera les responsables du projet et les chefs de quartier de l’arrondissement 1, Makélékélé.

Ladite formation débutera en juillet prochain à Brazzaville et Pointe-Noire et concernera les jeunes vulnérables âgés de 17 à 30 ans ayant quitté le banc de l’école depuis une année. Il s’agit des métiers de: menuiserie, soudure,  mécanique auto, électricité,  pâtisserie,  coupe-couture, Arts ménagers,  garnissage finition,  cuisine, restauration et autres pour une durée de six mois.

 D’après le responsable de la composante 1 du projet, Michel Kouba, les dossiers  de candidature seront réceptionnés dans les mairies notamment de  Ouenzé, Poto-Poto et Makélékélé pour Brazzaville. Le  projet (PDCE), a pour objectif de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat.

Le projet comprend deux composantes : le premier s’occupe de la formation professionnelle, de l’insertion professionnelle et l'appui des jeunes à l’entreprenariat et aux micro-entrepreneurs. Les jeunes bénéficieront également d’une formation basée sur l’alphabétisation fonctionnelle et l’apprentissage pour les jeunes adolescents déscolarisés.

La deuxième composante s’appuie sur le renforcement des capacités techniques, de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation du ministère. « cette composante s’appuiera sur les activités de nature technique afin de renforcer la capacité du ministère à mieux planifier, coordonner et appuyer les systèmes d’enseignement avec l’objectif d’améliorer son efficacité et sa qualité, tout en tenant compte des exigences présentes et à venir du marché de l’emploi », a indiqué Michel Kouba.

Les interventions ont été focalisées sur les critères de sélection, l’inexistence de la formation lancée par la direction de la formation qualifiante dans les années précédentes ainsi que le financement.

«Le financement est disponible pour un montant de 3,9 milliards francs CFA. La réception de ces jeunes permettra d’avoir une base de données statistiques avant de procéder au contrôle référentiel dans les domiciles», a-t-il conclu.

 

Lydie Gisèle Oko