Institutions financières : Akinwumi Adesina prend officiellement ses fonctions à la tête de la BAD

Mercredi 2 Septembre 2015 - 9:00

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A Abidjan (Côte d’Ivoire), le Nigérian Akinwumi A. Adesina a pris officiellement des fonctions de président de la Banque africaine de développement (BAD) le 1er septembre.

A l’issue de son investiture, le nouveau président de la BAD a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur, le Rwandais Donald Kaberuka pour son travail à la tête de l’institution financière africaine.

Puis Akinwumi  A. Adesina a remercié le Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement de l’avoir élu comme 8e président de la Banque. « J’envisage cette charge avec le plus grand sens des responsabilités, avec enthousiasme, dévouement et un engagement total. Aujourd'hui, je peux ainsi m’appuyer sur les structures fortes et profondes qu’ont édifiées les pères fondateurs de la Banque africaine de développement et m’inspirer des grands travaux qu’elle a réalisés en Afrique », a-t-il déclaré dans son discours.

Lors de son mandat, il  envisage « élargir les possibilités et libérer les potentialités - pour les pays, pour les femmes, pour les jeunes, pour le secteur privé, pour le continent », en s’appuyant sur les innovations engagées « porteuses d’une croissance et d’un développement durables et qui profitera à tous ».

En déclarant : « Alors que les économies africaines sont en croissance, les inégalités augmentent sur tout notre continent », il a surtout regretté une forte exclusion des femmes et des jeunes du marché du travail. « Notre défi collectif est de conduire une croissance inclusive […] L'Afrique ne peut plus se contenter de simplement gérer la pauvreté. Pour notre avenir et celui de nos enfants, nous devons l’éradiquer », a-t-il martelé.

Il a aussi plaidé pour une approche régionale pour réduire les inégalités entre les régions et les pays. Il a appelé à bâtir des économies plus résilientes, et à optimiser le secteur privé pour créer de la richesse. Il pense qu’en libérant le potentiel des petites, moyennes et grandes entreprises, l'Afrique s’engagera sur la voie rapide de la croissance et du développement industriel. « La Banque privilégiera le développement du secteur privé pour conduire l'industrialisation de l'Afrique », a-t-il souligné. Il n’a pas oublié les jeunes, « l’atout  principal de l’Afrique ».

Noël Ndong

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