Journée de la femme africaine : Rafmed dénonce la disparité du genre dans les médias

Samedi 1 Août 2020 - 14:24

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le continent africain célèbre, le 31 juillet de chaque année, la journée internationale de la femme africaine. Quoique peu médiatisée à  travers le continent, la célébration de cette année  se focalise sur le thème  « Unité dans la diversité, lutte contre le racisme et la covid-19 », autonomisation de la femme.

 

La célébration de cette journée offre l’opportunité au Réseau africain des femmes des médias (Rafmed) de porter sa voix pour défendre les intérêts des femmes africaines en général et celles des medias en particulier. En dépit des avancées réalisées dans l’amélioration des conditions de la femme à travers le continent, le réseau cher à Mme Josette Bulamatadi Kaya dénonce sans ambages les disparités du genre dont sont victimes les femmes des médias. « Consciente que les médias constituent un quatrième pouvoir qui a pour mission d'informer, de former  et d'éduquer la population, les femmes des Médias décrient les disparités  du genre caractérisées par une sous représentativité des femmes dans les instances de prise de décision et la non-prise en compte des besoins fondamentaux de celles-ci » a -t-elle déclaré dans son discours.

Tout en encourageant les femmes à la solidarité, à la collaboration et aux différents médias de  soutenir l'émergence et les compétences féminines, la présidente du Rafmed croit fermement que «le développement du continent africain passe par l'accompagnement des femmes africaines, car la femme a une force de vie incroyable et une énergie formidable qu'il faut structurer en vue d'en tirer profit pour le développement du continent».

C'est la raison pour laquelle, Rafmed se donne comme mission principale  de défendre et de promouvoir les  intérêts professionnels, l'image et la place des femmes des médias et aussi ceux de toutes les autres catégories des femmes dans les médias en RDC et en Afrique. Rafmed s'engage également à lutter contre toute sorte d'injustice, d'inégalités ainsi que l'immoralité sociale faites à l'égard des femmes. Combattre toute forme de discrimination, harcèlement et violences faits à l'égard des femmes

Rafmed salue la bravoure de toutes les femmes africaines qui  ont été au front pour militer en vue de l'émancipation et de la participation de la femme africaine dans la gestion de la chose publique. Allusion faite aux icones africaines comme Anne Zinga, reine du Ndongo et  du Matamba en Angola au 17e  siècle, Kimpa Mvita  appelée aussi Jeanne d'Arc du Kongo brûlée vive au 18e  siècle à cause de sa foi émancipatrice sur un continent en proie à l'oppression, Taytu Betul, cheffe de guerre et lumière de l'Éthiopie, dont la capitale est  Adis-Abeba fondée par cette femme guerrière. Cette impératrice avait joué un rôle fondamental dans la victoire éthiopienne face à l'invasion italienne en 1896.

Pour rappel, la journée internationale de la femme africaine tire son origine de la première conférence des femmes africaines tenue le 31 juillet 1962 à Dar-es- Salam en Tanzanie et a été officiellement consacrée à l'occasion du premier congrès de l'organisation panafricaine des femmes qui s'est tenu à Dakar au Sénégal, le 31 juillet 1974.

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

La présidente du Rafmed, Josette Bulamatadi Kaya

Notification: 

Non